ELWATAN-ALHABIB
mardi 30 juin 2015
 

Boko Haram, Daech, "Etat Islamique", terrorisme, technocrates....Les nouvelles stratégies de pillage de l' Occident.

 

 



On ne peut comprendre la soudaine vague de " terrorisme" qui frappe l' Afrique et le Moyen-Orient ces dernières années, si l' on ne prend pas peine de revenir sur la colonisation de ces régions par les Empires Occidentaux (France, Angleterre, Espagne, Belgique, Portugal en particulier).


Le génocide congolais par l' Empire Belge constitue un holocauste méconnu, pourtant la population congolaise en 1885 atteignait 20 millions et au moment où Léopold II doit transmettre à la Belgique en 1908 son Congo à la Belgique pour en faire le Congo belge,  il ne restait plus que10 millions de Congolais !
Les massacres coloniaux ont concerné toute l' Afrique ( Algérie, Madagascar, Cameroun...)
et même si les génocides perpétrés essentiellement par la France, l' Angleterre, l' Espagne, la Belgique ont été largement occultés, il est fondamental de revenir dessus en ces temps de recolonisation violente de l' Afrique, même si en réalité à travers les coups d' Etat et les assassinats politiques, la corruption...La domination et le pillage de l' Afrique n' ont jamais cessé.
Des notions comme "Françafrique" ou "Françalgérie" se doivent d' êtres connues de tous nos compatriotes et de tous les africains, pour être en mesure d' appréhender les nouvelles stratégies de déstabilisation et de prédation économique du continent.
Je n' invente rien, l' étude de ces réseaux criminels de corruption, de guerre psychologique et d' assassinats ont été sérieusement analysés par quelques courageux journalistes et politologues...
En étudiant l' Histoire de notre continent, on comprendra aisément que la cruauté gratuite des nouvelles armées de mercenaires (Boko Haram, Daech, Jihadistes de tout poil...) n' a rien a voir avec l' Islam, elle a débuté avec la colonisation.

La stratégie de terreur a toujours eu un seul but, permettre d' asservir et piller les richesses des africains...

D' ailleurs, d' aucuns, auront constaté l' étonnante coïncidence entre 
l' irruption  de ces "terroristes" largement équipés et la présence d' hydrocarbures ou autres ressources stratégiques.

Il ne faut pas perdre de vue, qu' en plus des mercenaires terroristes, il en existe d' autres en " col blanc-sale" ce sont les traîtres indigènes placés par les colons, aussi appelés technocrates. 

La France et les Etats-Unis sont en principe alliés, mais pour l' Afrique ils sont en guerre, parce que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de laisser la Chine devenir la puissante prépondérante sur le continent africain, face à une France en faillite et incapable de faire face à la montée en puissance des BRICS .

D' ailleurs les chefs d' Etat Lula et Zuma ont régulièrement mis en cause la France et les Etats-Unis pour leurs opérations de guerre secrète sur le continent.

Dans ses mémoires, Mitterrand avait affirmé : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »

Mais revenons au génocide méconnu de nos frères congolais à travers ce documentaire édifiant qui a beaucoup suscité la polémique en Belgique, pour mieux comprendre que face à leur richesses, la vie des africains n' a aucune importance pour les colonisateurs prédateurs.
 
 
 
lundi 29 juin 2015
 

Attentat Isère : la piste terroriste fragilisée !


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    Les dernières informations de l’enquête mettent à mal l’entreprise terroriste initialement annoncée par tout le monde ! Il est plus question aujourd’hui de quelqu’un de violent et lunatique, suicidaire, d’une embrouille sérieuse avec son patron, d’erreurs de bannières accrochées au grillage qui ne correspondent à rien, d’autant plus que l’armement utilisé est des plus rudimentaires : un couteau ,… Bref, la version officielle est en train de se fissurer face aux déclarations de Y. Salhi, loin, très loin de correspondre au djihadiste déterminé assumant ses actes et prêt à mourir dans une action kamikaze sur un site Seveso !
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    Le principal suspect de l’attaque dans l’Isère, Yassin Salhi, aurait reconnu devant les enquêteurs avoir tué son patron. Mais, selon un média français, son geste serait la conséquence d’un simple différend personnel avec celui-ci.
    Yassin Salhi a commencé à lever le voile sur son acte. L’auteur présumé de l’ »attentat » – qui pourrait désormais être qualifiée d' »attaque » – commis vendredi à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, a reconnu avoir tué son patron, selon plusieurs sources proches de l’enquête.
    Mais ce meurtre pourrait bien ne pas avoir de rapport avec « le terrorisme islamiste », aussitôt pointé du doigt par le Premier ministre Manuel Valls. Selon des informations de la chaîne d’information française iTélé, il aurait évoqué en garde à vue un dispute avec son employeur, puis la volonté de se suicider et de provoquer un coup médiatique. Une version qui reprend une hypothèse déjà formulée par Wassim Nasr et David Thomson, spécialistes des réseaux jihadistes à France 24 et RFI, selon laquelle le geste de Yassin Salhi pourrait être la conséquence d’un simple différend personnel avec son patron.
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    Quelques temps après l’attaque, le président de la République avait réagi de Bruxelles en déclarant qu’il s’agissait d’un attentat « de nature terroriste ».
    Deux drapeaux qui intriguent
    La dépouille décapitée de son employeur a été retrouvée dans l’enceinte de l’entreprise, le corps près du véhicule et la tête accrochée sur un grillage entourée de deux drapeaux. Mais aucune des deux bannières n’est celle adoptée par Al Qaïda ou l’organisation de l’État Islamique (EI). Un élément qui fragilise lui aussi la thèse de l’attentat jihadiste.
    L’examen du portable de Yassin Salhi a montré qu’il s’était pris en photo avec la tête de la victime et avait envoyé ce « selfie » à un correspondant au Canada via l’application WhatsApp. Le destinataire n’a pas encore été identifié.
    Après avoir décapité son patron, le père de famille de 35 ans est soupçonné d’avoir projeté un véhicule contre des bonbonnes de gaz sur le site de l’usine Air Products sans faire de victime.
    « Il prétend avoir tué [la victime] sur un parking », a-t-on dit dimanche de source proche du dossier. Interpellé par des pompiers sur le site de l’usine Air Products et maintenu depuis en garde à vue à Lyon, Yassin Salhi avait gardé le silence jusqu’à samedi.
     
    dimanche 28 juin 2015
     
    Affrontement factice entre civilisation et barbarie

    Pour en finir (vraiment) avec le terrorisme

     

     

     

    Les attentats de Tunis et de Sanaa viennent de confirmer que les pays musulmans sont les plus touchés par les actions djihadistes contre les populations civiles. Le dernier numéro de « Manière de voir » rappelle également que, si elle permet de mobiliser l’opinion, la « guerre contre le terrorisme » contribue à l’aggravation des problèmes politiques sous-jacents, notamment au Proche-Orient.
    par Alain Gresh, avril 2015
    Ce fut une bataille homérique, couverte heure par heure par tous les médias du monde. L’Organisation de l’Etat islamique (OEI), qui avait conquis Mossoul en juin 2014, poursuivait son avancée fulgurante aussi bien vers Bagdad que vers la frontière turque ; elle occupait 80 % de la ville de Kobané, en Syrie. Les combats firent rage pendant plusieurs mois. Les miliciens kurdes locaux appuyés par l’aviation américaine reçurent des armes et le soutien de quelque cent cinquante soldats envoyés par le gouvernement régional du Kurdistan d’Irak. Suivis avec passion par les télévisions occidentales, les affrontements se terminèrent début 2015 par un repli de l’OEI.
    Le numéro actuellement en kiosques de « Manière de voir » décrypte les significations politiques du terrorisme. Après avoir évoqué les attentats de Paris et la dérive djihadiste, les articles analysent le phénomène dans ses contradictions (actions d’extrême droite et d’extrême gauche, séparatisme, terreur d’Etat…) en s’attachant aux réflexions de penseurs contemporains (Jacques Derrida, Noam Chomsky, Giorgio Agamben, etc.). Documents graphiques, extraits littéraires et cartographie inédite donnent au lecteur des outils pour mieux comprendre.
    Mais qui sont ces héroïques résistants qui ont coupé une des têtes de l’hydre terroriste ? Qualifiés de manière générique de « Kurdes », ils appartiennent pour la plupart au Parti de l’union démocratique (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Or le PKK figure depuis plus d’une décennie sur la liste des organisations terroristes dressée aussi bien par les Etats-Unis que par l’Union européenne. Ainsi, on peut être condamné à Paris pour « apologie du terrorisme » si l’on émet une opinion favorable au PKK ; mais à Kobané, leurs militants méritent toute notre admiration. Qui s’en étonnerait à l’heure où Washington et Téhéran négocient un accord historique sur le nucléaire et où le directeur du renseignement national américain transmet au Sénat un rapport dans lequel l’Iran et le Hezbollah ne sont plus désignés comme des entités terroristes qui menacent les intérêts des Etats-Unis (1) ?
    Ce fut un été particulièrement agité. A Haïfa, un homme déposa une bombe sur un marché le 6 juillet ; vingt-trois personnes furent tuées et soixante-quinze blessées, en majorité des femmes et des enfants. Le 15, une attaque perpétrée à Jérusalem tua dix personnes et fit vingt-neuf blessés. Dix jours plus tard, une bombe explosa, toujours à Haïfa, faisant trente-neuf morts. Les victimes étaient toutes des civils et des Arabes. Dans la Palestine de 1938, ces actes furent revendiqués par l’Irgoun, bras armé de l’aile « révisionniste » du mouvement sioniste, qui donna à Israël deux premiers ministres : Menahem Begin et Itzhak Shamir (2).

    Un concept flou

    Résistants ? Combattants de la liberté ? Délinquants ? Barbares ? On sait que le qualificatif de « terroriste » est toujours appliqué à l’Autre, jamais à « nos combattants ». L’histoire nous a aussi appris que les terroristes d’hier peuvent devenir les dirigeants de demain. Est-ce étonnant ? Le terrorisme peut être défini — et les exemples du PKK et des groupes sionistes armés illustrent les ambiguïtés du concept — comme une forme d’action, pas comme une idéologie. Rien ne relie les groupes d’extrême droite italiens des années 1970, les Tigres tamouls et l’Armée républicaine irlandaise (Irish Republican Army, IRA), sans parler de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Congrès national africain (African National Congress, ANC), ces deux derniers dénoncés comme « terroristes » par Ronald Reagan, par Margaret Thatcher et, bien sûr, par M. Benyamin Netanyahou, dont le pays collaborait étroitement avec l’Afrique du Sud de l’apartheid (3).
    Au mieux, on peut inscrire le terrorisme dans la liste des moyens militaires. Et, comme on l’a dit souvent, il est l’arme des faibles. Figure brillante de la révolution algérienne, arrêté par l’armée française en 1957, Larbi Ben Mhidi, chef de la région autonome d’Alger, fut interrogé sur la raison pour laquelle le Front de libération nationale (FLN) déposait des bombes camouflées au fond de couffins dans les cafés ou dans les lieux publics. « Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins », rétorqua-t-il à ses tortionnaires, qui allaient l’assassiner froidement quelques jours plus tard. La disproportion des moyens entre une guérilla et une armée régulière entraîne une disproportion du nombre des victimes. Si le Hamas et ses alliés doivent être considérés comme des « terroristes » pour avoir tué trois civils pendant la guerre de Gaza de l’été 2014, comment faut-il qualifier l’Etat d’Israël, qui en a massacré, selon les estimations les plus basses — celles de l’armée israélienne elle-même —, entre huit cents et mille, dont plusieurs centaines d’enfants ?
    Au-delà de son caractère flou et indécis, l’usage du concept de terrorisme tend à dépolitiser les analyses et par là-même à rendre impossible toute compréhension des problèmes soulevés. Nous luttons contre l’« empire du Mal », affirmait le président George W. Bush devant le Congrès américain le 24 septembre 2001, ajoutant : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette assemblée, un gouvernement démocratiquement élu. Leurs dirigeants se désignent eux-mêmes. Ils haïssent nos libertés : notre liberté religieuse, notre liberté de parole, notre liberté de voter et de nous réunir, d’être en désaccord les uns avec les autres. » Pour affronter le terrorisme, il n’est donc pas nécessaire de modifier les politiques américaines de guerre dans la région, de mettre un terme au calvaire des Palestiniens ; la seule solution tient à l’élimination physique du « barbare ». Si les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, auteurs des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, sont mus fondamentalement par leur haine de la liberté d’expression, comme l’ont proclamé les principaux responsables politiques français, il est inutile de s’interroger sur les conséquences des politiques menées en Libye, au Mali et dans le Sahel. Le jour où l’Assemblée nationale rendait hommage aux victimes des attentats de janvier, elle votait d’un même élan la poursuite des opérations militaires françaises en Irak.
    N’est-il pas temps de dresser le bilan de cette « guerre contre le terrorisme » en cours depuis 2001, du point de vue de ses objectifs affichés ? Selon le Global Terrorism Database de l’université du Maryland, Al-Qaida et ses filiales ont commis environ deux cents attentats par an entre 2007 et 2010. Ce nombre a augmenté de 300 % en 2013, avec six cents actes. Et nul doute que les chiffres de 2014 battront tous les records, avec la création du califat par M. Abou Bakr Al-Baghdadi (4). Qu’en est-il du nombre de terroristes ? Selon les estimations occidentales, vingt mille combattants étrangers ont rejoint l’OEI et les organisations extrémistes en Irak et en Syrie, dont trois mille quatre cents Européens. « Nick Rasmussen, le chef du Centre national de contre-terrorisme américain, a affirmé que le flot de combattants étrangers se rendant en Syrie dépasse de loin celui de ceux qui sont partis faire le djihad en Afghanistan, Pakistan, Irak, Yémen ou Somalie à un moment quelconque au cours de ces vingt dernières années (5). »
    Ce bilan de la « guerre contre le terrorisme » serait bien fragmentaire s’il ne prenait en compte les désastres géopolitiques et humains. Depuis 2001, les Etats-Unis, parfois avec l’aide de leurs alliés, ont mené des guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye et, de manière indirecte, au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Bilan : l’Etat libyen a disparu, l’Etat irakien sombre dans le confessionnalisme et la guerre civile, le pouvoir afghan vacille, les talibans n’ont jamais été aussi puissants au Pakistan. Mme Condoleezza Rice, ancienne secrétaire d’Etat américaine, évoquait un « chaos constructif » en 2005 pour justifier la politique de l’administration Bush dans la région, annonçant des lendemains qui chanteraient l’hymne de la démocratie. Dix ans plus tard, le chaos s’est étendu à tout ce que les Etats-Unis appellent le « Grand Moyen-Orient », du Pakistan au Sahel. Et les populations ont été les premières victimes de cette utopie dont on a du mal à mesurer ce qu’elle a de constructif.
    Des dizaines de milliers de civils ont été victimes des « bombardements ciblés », des drones, des commandos spéciaux, des arrestations arbitraires, des tortures sous l’égide de conseillers de la Central Intelligence Agency (CIA). Rien n’a été épargné, ni fêtes de mariage, ni cérémonies de naissance, ni funérailles, réduites en cendres par des tirs américains « ciblés ». Le journaliste Tom Engelhardt a relevé huit noces bombardées en Afghanistan, en Irak et au Yémen entre 2001 et 2013 (6). Quand elles sont évoquées en Occident, ce qui est rare, ces victimes, contrairement à celles que fait le « terrorisme », n’ont jamais de visage, jamais d’identité ; elles sont anonymes, « collatérales ». Pourtant, chacune a une famille, des frères et des sœurs, des parents. Faut-il s’étonner que leur souvenir alimente une haine grandissante contre les Etats-Unis et l’Occident ? Peut-on envisager que l’ancien président Bush soit traîné devant la Cour pénale internationale pour avoir envahi et détruit l’Irak ? Ces crimes jamais poursuivis confortent le crédit des discours les plus extrémistes dans la région.
    En désignant l’ennemi comme une « menace existentielle », en le réduisant à l’« islamo-fascisme » comme l’a fait le premier ministre Manuel Valls, en évoquant une troisième guerre mondiale contre un nouveau totalitarisme héritier du fascisme et du communisme, l’Occident accorde à Al-Qaida et à l’OEI une visibilité, une notoriété, une stature comparable à celle de l’URSS, voire de l’Allemagne nazie. Il accroît artificiellement leur prestige et l’attraction qu’ils exercent sur ceux qui souhaitent résister à l’ordre imposé par des armées étrangères.
    Certains dirigeants américains ont parfois des éclairs de lucidité. En octobre 2014, le secrétaire d’Etat John Kerry, célébrant avec les musulmans américains la « fête du sacrifice », déclarait en évoquant ses voyages dans la région et ses discussions concernant l’OEI : « Tous les dirigeants ont mentionné spontanément la nécessité d’essayer d’aboutir à la paix entre Israël et les Palestiniens, parce que [l’absence de paix] favorisait le recrutement [de l’OEI], la colère et les manifestations de la rue auxquels ces dirigeants devaient répondre. Il faut comprendre cette connexion avec l’humiliation et la perte de dignité (7). »
    Il y aurait donc un rapport entre « terrorisme » et Palestine ? Entre la destruction de l’Irak et la poussée de l’OEI ? Entre les assassinats « ciblés » et la haine contre l’Occident ? Entre l’attentat du Bardo à Tunis, le démantèlement de la Libye et la misère des régions abandonnées de la Tunisie dont on espère, sans trop y croire, qu’elle recevra enfin une aide économique substantielle qui ne sera pas conditionnée aux recettes habituelles du Fonds monétaire international (FMI), créatrices d’injustices et de révoltes ?

    Infléchir les politiques occidentales

    Ancien de la CIA, excellent spécialiste de l’islam, Graham Fuller vient de publier un livre, A World Without Islam (« Un monde sans islam ») (8), dont il résume lui-même la conclusion principale : « Même s’il n’y avait pas eu une religion appelée islam ou un prophète nommé Mohammed, l’état des relations entre l’Occident et le Proche-Orient aujourd’hui serait plus ou moins inchangé. Cela peut paraître contre-intuitif, mais met en lumière un point essentiel : il existe une douzaine de bonnes raisons en dehors de l’islam et de la religion pour lesquelles les relations entre l’Occident et le Proche-Orient sont mauvaises (...)  : les croisades (une aventure économique, sociale et géopolitique occidentale), l’impérialisme, le colonialisme, le contrôle occidental des ressources du Proche-Orient en énergie, la mise en place de dictatures pro-occidentales, les interventions politiques et militaires occidentales sans fin, les frontières redessinées, la création par l’Occident de l’Etat d’Israël, les invasions et les guerres américaines, les politiques américaines biaisées et persistantes à l’égard de la question palestinienne, etc. Rien de tout cela n’a de rapport avec l’islam. Il est vrai que les réactions de la région sont de plus en plus formulées en termes religieux et culturels, c’est-à-dire musulmans ou islamiques. Ce n’est pas surprenant. Dans chaque grand affrontement, on cherche à défendre sa cause dans les termes moraux les plus élevés. C’est ce qu’ont fait aussi bien les croisés chrétiens que le communisme avec sa “lutte pour le prolétariat international” (9). »
    Même s’il faut s’inquiéter des discours de haine propagés par certains prêcheurs musulmans radicaux, la réforme de l’islam relève de la responsabilité des croyants. En revanche, l’inflexion des politiques occidentales qui, depuis des décennies, alimentent chaos et haines nous incombe. Et dédaignons les conseils de tous ces experts de la « guerre contre le terrorisme ». Le plus écouté à Washington depuis trente ans n’est autre que M. Netanyahou, le premier ministre israélien, dont le livre Terrorism : How the West Can Win (10) prétend expliquer comment on peut en finir avec le terrorisme ; il sert de bréviaire à tous les nouveaux croisés. Ses recettes ont alimenté la « guerre de civilisation » et plongé la région dans un chaos dont tout indique qu’elle aura du mal à sortir.
    Alain Gresh
    (1) Cf. Jack Moore, « US omits Iran and Hezbollah from terror threat list », Newsweek, New York, 16 mars 2015.
    (2) Uri Avnery, « Who are the terrorists ? », article paru dans Haolam Hazeh, 9 mai 1979, et reproduit dans Journal of Palestine Studies, Beyrouth, automne 1979.
    (3) Lire « Regards sud-africains sur la Palestine », Le Monde diplomatique, août 2009.
    (4) Cf. Gray Matter, « Where terrorism research goes wrong », International New York Times, 6 mars 2015.
    (5) Associated Press, 10 février 2015.
    (6) Tom Engelhardt, « Washington’s wedding album from hell », TomDispatch, 20 décembre 2013.
    (7) Joseph Klein, « Kerry blames Israel for ISIS recruitment », Frontpage Mag, 23 octobre 2014.
    (8) Little Brown and Co, New York, 2010.
    (9) Graham E. Fuller, « Yes, it is islamic extremism — But why ? », 22 février 2015.
    (10) Farrar, Straus and Giroux, New York, 1986.
     
    jeudi 25 juin 2015
     
    Le martyre et l'holocauste des nègres
    par les juifs trafiquants esclavagistes.




     
    Par Roger Dommergue Polacco de Ménasce

     
    un Juif en désaccord absolu avec la judéopathie mondialiste totalitaire.
    Quand la communauté noire internationale va-t-elle demander des réparations à la communauté juive pour l'immense préjudice que lui a causé le commerce juif des esclaves? Quand dressera-t-on un monument commémoratif de ce crime de lèse-humanité à ne jamais oublier?
    Parmi ceux qui accompagnaient Christophe Colomb à son arrivée en Amérique, il y avait cinq juifs: Luis de Torres, Marco, Bernal, Alonzo de la Calle, Gabriel Sanchez. Ils persuadèrent Colomb de capturer 500 Indiens et de les vendre comme esclaves à Séville en Espagne. Les juifs furent chassés d'Espagne en 1492 et du Portugal en 1497. Ils s'installèrent aux Pays-Bas où ils fondèrent «la Compagnie hollandaise des Indes Occidentales» (c'est à dire l'Amérique).
    En 1654, Jacob Barsimson fut le premier juif à émigrer de Hollande vers New Amsterdam (New York). De nombreux juifs le suivirent, s'établissant sur la côte et commerçant avec les autochtones. Le premier à exercer ainsi ce métier fut Layman Lévi qui échangeait des pacotilles venues de Hollande contre de précieuses fourrures. Les juifs Nicholas Lowe et Joseph Simon prirent alors part à ce fructueux commerce. Lowe eut l'idée de vendre du rhum aux Indiens sans méfiance. En un rien de temps la ville portuaire de Newport comptait 22 distilleries. Toutes appartenaient à des juifs. L'intoxication alcoolique des Indiens et les massacres perpétrés en état d'ivresse sur les premiers colons européens sont dus à cette initiative juive.
    Newport, qu'on appela longtemps «Newport juif», devint un centre mondial du trafic d'esclaves avec l'Afrique. Les bateaux partaient de Newport vers l'Afrique Occidentale pour y capturer leur cargaison humaine noire. 128 bateaux qui débarquaient des esclaves à Charleston appartenaient à des Juifs de Newport et de Charleston. La traite des esclaves était un monopole juif. Le juif Aaron Lopez joua un rôle très important dans ce monstrueux commerce de 1726 à 1774, il contrôla personnellement 50% de la traite de ces êtres humains dans toutes les colonies américaines.
    En 1717 la première loge maçonnique fut fondée: 90% des membres en étaient juifs. Vingt ans plus tard la loge maçonnique King David fut fondée. Elle était entièrement juive;
    Accompagnons le bateau «Abigaïl» du juif Aaron Lopez jusqu'en Afrique Occidentale. En mai 1752, il fut chargé de 34.000 litres de rhum, d'une énorme quantité de fers à mettre aux mains et aux pieds des Noirs qui seraient ramenés comme esclaves. Il y avait aussi pistolets, poudre, sabres, et une abondante camelote, comme fond de «commerce». Le capitaine Freedman était un juif. Trois mois plus tard ils abordaient la terre d'Afrique où de nombreux agents d'établissements juifs, travaillaient pour le compte des trafiquants d'esclaves, étaient sur place. Les choses se passèrent comme avec les Indiens: les chefs des tribus noirs étaient saoulés au rhum et vendaient or, ivoire et membres de la tribu. Souvent on menait les tribus noires à travers forêts et steppes jusqu'à la côte. Le trajet durait des semaines et beaucoup succombaient. Les cravaches empêchaient les colonnes d'esclaves de s'arrêter. On abandonnait à une mort affreuse ceux qui ne pouvaient suivre. Des ossements jonchaient les pistes. Arrivés à la côte, ils étaient laissés dans leurs fers, inspectés comme du bétail, et gardés par des chiens féroces.
    On leur rasait le crâne et on les marquait au fer rouge, ce qui permettait de reconnaître les fugitifs. Pères, enfants, femmes étaient séparés et de désespoir certains se noyaient en se jetant à la mer. Un voyage sans espace de trois mois était atroce. Manque de place, scènes de folie pour
    2
    quelques centimètres carrés, matière fécale, fouets pour faire régner le calme. Les femmes étaient violées par l'équipage. Les nombreux morts étaient jetés par-dessus bord.
    Historiens et statisticiens évaluent à 9 millions le nombre des victimes de cette horreur juive banalisée. Véritable holocauste celui-là. 11 millions ont dû survivre débarqués dans les ports américains où ils furent vendus dans de véritables marchés à bestiaux.
    Les bénéfices furent considérables: par exemple le voilier «la Fortuna» revint en Amérique avec 217 Noirs payés 4300 dollars et revendus 41.438 dollars. Dans le nord des États-Unis le trafic d'esclaves était interdit. Les juifs Sandifortd Lay, Woolman, Solomon et Benezet oeuvrèrent afin qu'il devînt légal. L'institut Carnégie de Washington possède de nombreux documents qui prouvent de façon radicale que le vaste trafic d'esclaves fut un monopole juif, sur lequel les non-juifs n'avaient aucune participation. [...]
    Parmi les habitants de Newport et de Charleston nous relevons plus de cent noms juifs participant au trafic d'esclaves et à l'exploitation des distilleries, depuis Isaac Gomez à Abraham All, en passant par Felix de Souza et Aaron Lopez connus comme les rois du trafic d'esclaves... Dans un article publié peu avant la guerre des six jours, le Professeur Shahak nous a montré que le trafic d'esclaves entre l'Europe et l'Orient, était entièrement entre les mains des juifs, autre «petit détail ...»
    Tous les Juifs connaissaient cet horrible trafic, ce crime monstrueux. Pourquoi les rabbins n'ont-ils pas déféré les auteurs devant un tribunal? Pourquoi les honnêtes petits juifs n'ont-ils pas opposé une âpre résistance à ce génocide authentique, lui, et qui ne souffre pas de contradictions arithmético-techniques [comme au sujet de la révision à la basse – 10 x moins ! - du nombre des Juifs morts durant la Deuxième Guerre mondiale et l’impossibilité technique des gazages massifs d’êtres humains avec du Ziklon B !] ? Aujourd'hui encore l'immense majorité des Noirs aux U.S.A ont le statut social d'assisté. Or cette misère de la masse noire est due aux trafiquants juifs d'esclaves de l'époque.
    Les descendants des trafiquants juifs sont-ils coupables, comme on veut que les Allemands le soient d'un holocauste plus que remis en question? Qu'en pense Bronfman, roi de l'alcool et chantre milliardaire d'un holocauste de 6 millions de juifs, alors que l'American Jewish year book, fixe à 3.300.000 le nombre de juifs présents en 1941 en Europe occupée? Qu'ont fait les juifs en matière de réparations envers la population noire alors que l'Allemagne aura versé en 2030, la somme de 119 milliards 790 millions de marks (Multiplier par 3 pour avoir l'équivalent en francs) !!!
    Que vont faire les Juifs pour entretenir la mémoire et le sentiment de culpabilité juive envers les Noirs? Ce génocide va-t-il être rappelé sans cesse dans les médiats? Les politiciens juifs vont-ils sans cesse demander pardon aux Noirs? Va-t-on conduire les enfants juifs sur les lieux du crime ou à des expositions? Vont-ils faire en sorte que cet horrible génocide ne tombe jamais dans l'oubli?
    Actuellement des êtres humains en provenance d'Asie, d'Amérique Latine et d'Afrique sont l'objet de trafics menés par des juifs. Que vont faire les juifs à leur égard? Et les Palestiniens? Qui en dehors du professeur Shahak, va s'élever contre le martyre et l'injustice qui leur est imposé? Où sera le monument commémoratif et quelles réparations les juifs vont-il accorder aux Russes pour ceux massacrés dans des Goulags par un régime entièrement juifs par ses idéologues, ses financiers, ses politiciens, ses administrateurs et ses bourreaux carcéraux et concentrationnaires, ou réduits à des famines volontairement agencées comme en Ukraine où il y eut six millions de morts?
    Les juifs vont-ils demander pardon pour l'outrecuidance de leurs livres saints racistissimes: «Le peuple de Yahwé est le peuple distingué parmi tous les peuples.- Israël est le peuple élu entre toutes les nations - Le Seigneur t'a choisi pour être son peuple à lui parmi tous les peuples de la terre - Tous les peuples que le Seigneur ton Dieu te livre, tu les dévoreras et les regarderas sans pitié - De tes fils tu feras des princes par toute la terre - Yahwé a mis Israël à la tête de toutes les
    3
    nations - Le Seigneur ton Dieu exterminera les peuples chez qui tu te rends pour les déposséder de leur territoire - Les Dieux des autres peuples sont des fantômes, des idoles et des démons.- Aux serviteurs des idoles il faut faire une guerre d'extermination.»
    Y a-t-il une phrase analogue de ce type mystico-mégalo-paranoïaco-raciste dans tout Mein Kampf? Non! Absolument pas.

    30 décembre 2004
    Autres sources et travaux:
    Who brought the slaves to America?-(Liberty Bell, decembre 1976).
    Elisabeth Donnan: Documents illustrative of the History of the slave trade to America.
    Malcom Cowley: Adventures of an African slave. (1928).
    Rabbi Morris A. Gutstein: The Story of the Jews in Newport. (Carnegie Institute of Technology-Pittsburgh).
    The Secret Relationship Between Blacks and Jews publié en 1991 par The Nation of Islam, PO Box 551, Boston MA 02119, USA.
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    dimanche 14 juin 2015
     

    Fourest et Chalghoumi, célébrés par un ex-agent du Mossad favorable à la torture 

     


    Hicham Hamza


    Samedi 13 Juin 2015

    Fourest et Chalghoumi, célébrés par un ex-agent du Mossad favorable à la torture

    INFO PANAMZA. Caroline Fourest et Hassen Chalghoumi ont été invités à Washington par Memri, une officine de propagande dirigée par l'Israélien Yigal Carmon, ex-colonel du renseignement et partisan de l'usage de la torture.
    On appelle cela un "réseau".
     
    Le 27 mai, Panamza révélait que Mohamed Sifaoui, fondateur d'une association dédiée à perpétuer "l'esprit Charlie" du 11 janvier et à lutter contre le "complotisme", était un proche des services secrets israéliens. Extrait : 

    Depuis le 15 septembre , Mohamed Sifaoui, soutien zélé  de Bernard-Henri Lévy collabore  ainsi avec une officine singulière du paysage géopolitique : Memri (acronyme pour "Institut de recherche des medias du Moyen-Orient"), une association américaine fondée  par Yigal Carmon , ex-militaire  israélien du renseignement. Particularité de ce dernier: avoir défendu l'usage de la torture  à l'encontre de Palestiniens suspectés d'éventuels agissements terroristes.
    memri
    Surprise, surprise : son éminente amie et alliée idéologique a rejoint, elle aussi, le cercle d'influence de Memri.

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     Ce dernier a d'ailleurs été chaleureusement présenté par Yigal Carmon comme un homme "courageux".

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    Carmon n'est pas seulement un ex-colonel du renseignement militaire israélien reconverti en propagandiste islamophobe  et dont le Washington Post avait révélé, en 1995, son parti pris en faveur de l'emploi de la torture.
    Selon Alain Ménargues, spécialiste du Moyen-Orient et ex-directeur de l'information de RFI, l'homme, coutumier de l'intimidation judiciaire à l'encontre des journalistes indépendants qui exposent ses accointances, est également un ex-agent en chef du Mossad
    Mieux encore : d'après le journaliste d'investigation -récemment décédé- Michael Collins Piper, Carmon fait partie d'un groupe de propagandistes sionistes (basés à Washington et financés par Tel Aviv) qui aurait tenté d'embaucher secrètement Vince Cannistraro, ex-agent de la CIA devenu expert télévisuel (et donc influent) sur la question terroriste.
    Sifaoui, Chalghoumi et Fourest, sans oublier Jeannette Bougrab, Richard Malka et Manuel Valls : ces soldats de la cause sioniste -dont le zèle en la matière avait déjà fait l'objet de plusieurs décryptages sur Panamza depuis 2013- sont précisément ceux qui constituent l'avant-garde médiatisée de l'islamophobie depuis l'attentat -nimbé de mystères- contre Charlie Hebdo.
    Un conseil : évitez cependant toute évocation publique d'une telle collusion significative sur le rôle éventuel de l'axe Paris/Tel Aviv dans les évènements de janvier, sous peine d'être bientôt interpellé pour délit de "conspirationnisme"
    HICHAM HAMZA  
     
    jeudi 11 juin 2015
     
    EMPIRE DU CHAOS USSIONISTE

    La Mafia Juive Américaine Attaque La Campagne BDS. 

     

     

    La Campagne BDS – Boycott Desinvestissement Sanctions- menée contre « Israël » depuis plusieurs années s'amplifie au point d'être vue comme une réelle menace par Tel Aviv non pas tant à cause de son impact économique que celui sur la légitimité comme entité coloniale basée sur le nettoyage ethnique des Palestiniens et leur génocide lent en cours. Le couple de mafieux judéo sioniste américain Saban Adelson compte dépenser des millions de $$$$$$ pour réduire au silence tout ceux qui par cette campagne BDS dénoncent sans relâche les crimes de guerre commis par « Israël » depuis des décennies. Saban va même jusqu'à menacer Orange de représailles à cause de sa volonté de se désengager pour des raisons commerciales de Partner Communications une entreprise de telecoms israélienne appartenant à Saban.



    La Mafia Juive Américaine Attaque La Campagne BDS.

    Ces dernières années, un mouvement de boycott d’ »Israël » issu de la  société civile occidentale s’est développé sous le nom de BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions). Il est particulièrement actif dans certains pays comme la Grande Bretagne, la Belgique, La France mais aussi sur les campus américains. Dernière à rejoindre cette campagne BDS la semaine dernière l’union des étudiants britanniques a voté une résolution soutenant le boycott d’ »Israël ». La campagne BDS se veut à l'identique de celle contre l'Apartheid d'Afrique du Sud, une inititative pacifique citoyenne mondiale qui a fini par impacter les activités politiques des dirigeants de nombreux états et a certainement contribué à la chute du régime d'Apartheid d'Afrique du Sud.

    En Palestine occupée, l'Apartheid se vit au quotidien et s'accompagne à Gaza et en Cisjordanie occupée d'un génocide lent avec crimes de guerre restés jusque là impunis.

    Si l'impact économique visant les exportations israéliennes est symbolique la campagne BDS a une autre portée considérée par les dirigeants israéliens comme une véritable menace existentielle car elle pose le problème de la légitimité de cette entité coloniale suprémaciste judéo sioniste dont la création au siècle dernier « allait de soi » puisque cautionnée par le colonialisme occidental.

    C'est le fondement même du colonialisme judéo sioniste – qui s'est fait sur le nettoyage ethnique des Palestiniens et actuellement sur un génocide lent par le biais de guerres épisodiques de blocus et sanctions faites pour laisser dépérir la population palestinienne surtout celle de Gaza – et donc la légitimité d’Israël qui est remise en cause même si au sein du mouvement BDS les avis sont partagés certains acceptant cet « état » à côté d'un état palestinien – ce qui revient à cautionner à postériori le colonialisme sioniste - d'autres militant pour un seul état pour tous.

    Goutte d'eau qui semble -t-il a fait déborder le vase dans les milieux judéo sionistes et sonné l'alerte à Tel Aviv ce sont les débats en Avril dernier à l'Université de Southampton en Grande Bretagne qui portaient justement sur la légitimité d' »Israël ».

    Qu'on discute ouvertement de la légitimité de cette entité coloniale – tout comme à d'autres époques ont été remis en cause la légitimité de l'Algérie française par exemple- s'en était trop pour les colons judéo sionistes.

    Le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahou, considère la campagne BDS comme un autre front de guerre. Netanyahou a décrété fin mai la mobilisation générale contre ceux qui voudraient «délégitimer» Israël.


    A la Conférence d'Herzliya de l'IDC en début de semaine Le professeur Uriel Reichman, président et fondateur de l’IDC (Interdisciplinary Center une Ecole Supérieure Privée) - à laquelle a participé Sarkozy déjà en campagne pour 2017 pour tenter de récupérer des voix juives - a déclaré vouloir combattre la campagne BDS.

    « Nous avons atteint un point où le mouvement contre Israël doute de son droit à l’existence, lorsque les partisans contre Israël sont des organismes bénévoles, y compris les institutions universitaires et les étudiants. Nous avons donc décidé d’ouvrir un programme spécial à l’IDC pour étudier la diplomatie publique en mettant l’accent sur le traitement de ces luttes. Dans ce programme, les étudiants vont régulièrement participer à des ateliers pratiques et travailler contre ce grave phénomène dont nous sommes les témoins à travers le monde. Les activités étudiantes vont exporter l’idée que l’Etat d’Israël a le droit d’exister en vertu du droit international. »

    L’ancien président d’Israël, Shimon Peres, s'est lui aussi lancé dans le combat contre la campagne BDS. Lors d'un discours prononcé à cette Conférence d'Herzéliya il a annoncé la création d'un site web www.notobds.com spécialement dédié à la lutte pour contrer le mouvement BDS qui opère via les réseaux sociaux.

    « Nous avons des pays amis, mais nous devons comprendre que les boycotts influencent les sociétés  – nous devons travailler sur notre plaidoyer auprès des entreprises mondiales pour leur montrer que nous nous tournons véritablement vers la paix » a déclaré Peres.

    Le « Père » de la Bombe Atomique  Juive a bien compris que malgré la puissance du Lobby Judeo sioniste infiltré au sein même des plus hautes sphères de certains états comme c'est le cas aux USA, En Grande Bretagne, en Allemagne et bien sûr en France, ce sont les peuples qui au final décident de ce qui est légitime ou pas et c'est leur décision que l'Histoire retiendra.

    En d'autres termes les Judéo sionistes sont eux-mêmes dans le doute sur la légitimité de leur entreprise coloniale ce qui les pousse à être sur la défensive. Ils portent la bataille sur un terrain où ils n'on aucune chance de gagner celui de la légitimité de cette entité coloniale fusse t-elle « juive ». Ils sont prêts à tout pour faire taire quiconque questionne la légitimité de cette entité coloniale.


    C'est le moment d'amplifier ce questionnement sur cette légitimité partout où c'est faisable d'organiser des débats avant qu'ils ne prennent l'initiative de faire pression pour les interdire comme cela a déjà été le cas.

    Avis aussi aux amateurs vos commentaires si possible bien argumentés juridiquement peuvent être postés sur le site du « Père » de la bombe atomique juive www.notobds.com que vous avez tout loisir « d'occuper » jour et nuit 7j sur 7 365 jours sur 365. Transformez le en yestobds.

    La Mafia Juive Américaine Gaspille Des Millions De $ contre BDS

    Deux poids lourds de la Mafia Juive Américaine, Haim Saban et Heldon Adelson, ont décidé de dépenser des millions de $ pour lutter contre la campagne BDS qu'ils qualifient bien sûr « d'antisémite » car cette Mafia judeo sioniste qualifie systématiquement toute critique « d'Israël » d' « antisémite » reprenant l'amalgame obscessionnel et calculé de Tel Aviv : antisionisme égal antisémitisme que leurs agents d'influence ici en France, CRIF, LICRA & C° voudraient imposer pour pénaliser quiconque critique cette entité coloniale judéo sioniste.

    Ces deux Parrains de la Mafia juive américaine – autrefois la Mafia juive américaine s'appelait la « Yiddish Connection » - se gaussent ouvertement en public de la puissance du pouvoir juif suprémaciste sur les USA en contrôlant le financement des campagnes présidentielles à la fois républicaines et démocrates et ont déjà annoncé que ce serait pour 2016 un combat entre Démocrates et Républicains avec comme slogan principal des deux camps :

    « Israël D'abord » pour les Republicains financés par Adelson

    « Israël D'abord » pour la Démocrates financés par Saban qui soutient Hillary Clinton.

    En France nous ne sommes pas loin de cela dans les deux camps RPS...pour 2017.

    Dans une interview conjointe télévisée accordée à une chaîne de TV israélienne en direct de Las Vegas où Adelson le Parrain de la Mafia Juive Américaine des casinos organisait une collecte auprés de 50 organisations juives et pro israéliennes pour coordonner une stratégie de lutte contre BDS, Haim Saban s'en est violemment pris à tous ceux qui soutiennent cette campagne BDS accusée d'être « antisémite » arguement fallacieux pour empêcher toute critique d' »Israël ».

    « On à un tsunami antisémite qui déferle sur nous a déclaré Saban.

    Adelson a affirmé que son objectif premier etait d'inverser l'impact de ce qu'il a appelé :

    « la BDS & C°… les organisations anti Israël et antisémites sont très actives sur les campus aux USA ...Les supporters d'Israël doivent agir préemptivement»

    Adelson veut aussi encourager $$$$$$$ les groupes juifs soutenant Israël à agir pour faire annuler les décisions de boycott.

    Adelson, le roi des casinos 3ème fortune américaine avec 26.5 milliards de $ un fidèle supporter de Netanyahou, a dit que le gouvernement israélien :

    « a un intérêt stratégique à combattre BDS et que cette nouvelle alliance entre ces différents groupes américains – qui ont contribué à hauteur de 50 millions de $ pour lutter contre la campagne BDS- « adorerait » coopérer le plus possible avec Israël.

    « Leurs services secrets sont bien meilleurs que les notres ils peuvent probablement nous dire qui est impliqué en Europe » a-t-il ajouté.

    La Mafia Juive Américaine compte porter son combat contre BDS sur le Vieux Continent.

    Avec l'aide du Premier Ministre en France, Manuel Valls, et sa Loi sur le Renseignement qui vise à installer une surveillance de masse avec la collaboration rapprochée dans ce domaine via le ministère de l'intérieur – le ministre de l'intérieur Cazeneuve est un adepte du sionisme de même que le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius- les militants anti colonialistes ceux qui soutiennent le peuple palestinien et dénoncent depuis des années les crimes de guerre commis par Israël sont dans le collimateur de la répression gestapiste Vallsioniste.

    C'est déjà le cas avec l'arrestation par le RAID ni plus ni moins en début de semaine à Marseille de Pierre Stambul, co président de l'UJFP, pacifiste, anticolonialiste et antisioniste, placé 7h en garde à vue sur denonciation calomnieuse d'un des groupuscules du Lobby judéo sioniste. L'opération visait en fait à l'empecher de participer à une conférence à Toulouse intitulée : « “Antisémitisme/ antisionisme : à qui profite l’amalgame ?”. Peine perdue à peine libéré, Pierre Stambul a sauté dans le train direction Toulouse.

    Saban s'est montré encore plus agressif contre BDS mais surtout il a directement menacé – une attitude typique de la Mafia Juive : menace, chantage, pression voire pire – les entreprises qui s'aviseraient de boycotter « Israël ». Quiconque ne veut pas faire affaire avec une entreprise israélienne est antisémite selon Saban.

    Saban est propriétaire de l'entreprise de télécom israélienne Partner Communications dont les droits d'utiliser le nom d'Orange devraient prendre fin sous peu de même que le partenariat se restreindre ce qu'a déclaré récemment le PDG d'Orange, Stephane Richard, ce dernier précisant toutefois qu'Orange n'allait pas se retirer d'Israël et que cette décision était purement commerciale et non politique. Richard a eu le malheur de faire cette déclaration au Caire où est né Saban. Sacrilège donc pour celui qui se croit devenu maître de l'univers. Sacrilège aussi pour Netanyahou qui s'est empressé d'en faire une affaire d'état convoquant Richard à Tel Aviv pour une « séance d'explications » qui ressemble fort à une convocation gestapiste pour que Richard fasse son méa culpa.

    L'entreprise Orange n'est pas sans ignorer que développer des activités dans des territoires occupés en l'occurrence la Cisjordanie est totalement illégal et qu'elle s'expose à des poursuites ici en France et là dessus les militants de BDS ne lâcheront rien.

    Saban lors de l'interview conjointe avec Adelson en direct de Las Vagas sur la TV 2 a traité le PDG d'Orange de menteur et s'est fait menaçant.

    « C'est un pur mensonge… Et une chose est sûre ce n'est pas fini. C'est le commencement. Toute entreprise qui choisit de boycotter le bizness en Israël va devoir considérer cela comme un exemple et une fois que nous en aurons fini ils vont devoir penser deux fois avant de s'en prendre à Israël. Faites moi confiance ce n'est que le commencement »

    Haim Saban dont la fortune vaut 3 milliards de $ - 10 ème homme le plus riche des US – un Parrain du show bizness tv qui a fait fortune en achetant et revendant des émissions de divertissement et est principal investisseur du groupe de telecom israélien Partner Communications appartenant au Saban Capital Group qui a développé son bizness dans les colonies en Cisjordanie occupée et travaille étroitement avec l'armée israélienne.

    Le Saban Capital Group SGC se présente comme : une entreprise d'investissement privé basée à Los Angeles et Singapour spécialisée dans les industries des medias divertissements et communications.

    Le Saban Group a investi par exemple en Indonesie dans des entreprises comme MNC la plus grande entreprise mediatique intégrée verticalement ou encore la plus grande platforme tv payante Sky Vision diffusant dans ce pays.

    Les menaces de Haim Saban ne sont pas forcement les bienvenues dans le monde des affaires surtout quand certaines de ses affaires et pas des moindre le sont en Indonésie pays musulman.

    Mieux vaut ne pas investir dans un pays lunatique paranoïaque comme "Israël" qui à tout moment comme c'est le cas avec Orange peut proférer des menaces de représailles si l'entreprise s'avise de changer sa ligne commerciale.

    Quel investisseur quelle multinationale prendra ce risque  ?

    Pour connaître les investissements du Saban Capital Group voir sur le site


    Pour les BDS faire trembler l'entité coloniale juive sioniste au point que les dirigeants de cette dernière la considère comme aussi « dangereuse » que le programme nucléaire iranien pacifique contrairement à celui d'Israël est en soi une belle réussite.

    La campagne BDS doit se renforcer en mettant l'accent sur la lutte contre le colonialisme l'Apartheid, le nettoyage ethnique , le génocide et sociocide du peuple palestinien si elle veut s'attirer plus de soutien et finalement aboutir à ce qui semble – quelque soit les illusions judéo sionistes sur leur « état juif » - la seule solution pacifique :

    un état en Palestine pour tous ses citoyens. A ces derniers ensuite de décider de son nom mais pourquoi pas Palestine avec comme capitale Jérusalem comme le voudrait l'Histoire.






    Jeudi 11 Juin 2015
    Mireille Delamarre
     
    jeudi 4 juin 2015
     

    Syrie : L’opération de « blanchiment » d’Al-Nosra a commencé…

     

     

    Avant propos
    Dès Juin 2014, le Dr Salim Harba, chercheur syrien et expert en géostratégie, nous annonçait les manœuvres des États prétendument « Amis de le Syrie » visant à livrer la Syrie à Al-Qaïda, quel que soit le nom qu’elle se donne :
    « Pour rester bref, je pense que les États-Unis sont en train de poursuivre plusieurs buts à la fois. Ils pensent piéger l’Iran d’une façon ou d’une autre, et abandonnent le terrain syrien à ceux qu’ils font passer pour des « opposants modérés » ; lesquels prétendus opposants ne sont que le deuxième assortiment d’Al-Qaïda.
    D’ailleurs, les États-Unis sont en train de travailler à « vider » le terrain dans l’intérêt de Daech et du leur. Je m’explique en rappelant un fait marquant survenu lorsque Al-Zawahiri [successeur de Ben Laden et chef d’Al-Qaïda] a dépêché six de ses délégués pour sommer Abou Bakr Al-Baghdadi [dirigeant de Daech] et Abou Mohammad Al-Joulani [dirigeant de Jabhat Al-Nosra] de quitter la Syrie pour s’occuper des malheureux frères irakiens. Nous savons tous qu’Al-Baghdadi s’est ravisé et a répondu à l’appel d’Al-Zawahiri en quittant la Syrie pour se replier sur l’Irak sans, pour autant, cesser d’assurer le transport d’armes et de combattants vers la Syrie jusqu’à cet instant précis ; les véhicules blindés US en provenance d’Irak sont d’ores et déjà parfaitement visibles autour de Hassaka, de Deir ez-Zor , et d’Al-Qamichli ; tandis qu’Al-Joulani a refusé de lui prêter allégeance.
    Nous pouvons en déduire qu’il nous faudra attendre quelques jours pour commencer à entendre parler de divisions au sein d’Al-Nosra ; une partie acceptant de rejoindre Daech, et donc Al-Qaïda ; l’autre partie s’y refusant pour rester du côté d’Al-Joulani qui s’alliera avec le « Front islamiste » [dernier né des groupes terroristes à l’usage exclusif de la Syrie]. Ce sera alors l’occasion que saisiront les États-Unis pour nous présenter Al-Joulani et Cie, comme la « nouvelle opposition modérée syrienne », puisqu’ils pourront dire qu’elle est composée d’éléments ayant refusé de prêter allégeance à Al-Qaïda ! » [1].
    C’était là une lecture attribuée, par certains, à « ceux qui voient des complots partout », bien que les événements qui se sont succédés sur le terrain lui aient donné raison.
    Voici des extraits d’une relecture de ce sujet par M. Nasser Kandil le 27 mai courant, en sachant que ce même jour, Al-Joulani [l’émir d’Al-Nosra] accordait à Al-Jazeera un long entretien. En bref, cet individu se présente en chef clément et miséricordieux dont l’unique souci est de ramener les Syriens musulmans, notamment s’ils sont alaouites, vers les véritables sentiers de son dieu, en passant sur le corps de l’État syrien et de son Président ; les chrétiens pouvant toujours s’acquitter de la jiziya [sorte d’impôt de capitation réservé aux gens du Livre] ; son organisation n’ayant commis aucune violence injustifiée !
    Curieusement, ses arguments sont les mêmes que ceux avancés par la grande majorité des médias officiels français et par MM. Hollande et Fabius, qui insistent sur le terrorisme de Daech [EIIL, ISIS, EI] en se gardant de mettre Al-Nosra dans le même panier [2][3]. Pourtant ces deux organisations terroristes sont visées au même titre par la résolution contraignante N°2170 du Conseil de sécurité, adoptée à l’unanimité en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. [NdT].

    DE RAMADI À PALMYRE
    À mon avis, ce qui s’est passé à Palmyre est la réplique de ce qui est arrivé à Ramadi, la capitale de la province irakienne Al-Anbar, et renvoie à la propagande hollywoodienne orchestrée par l’Administration US autour de Daech présenté comme une force invincible.
    Sans revenir sur les détails de sa naissance, souvenez-vous des déclarations d’Obama nous disant que la guerre contre Daech sera longue [10, 20, 30 ans…] et des plus difficiles ; suivies par l’annonce de la formation de la coalition d’une soixantaine de pays dont des États de l’Union européenne, de l’OTAN et des pays du Golfe rassemblés par John Kerry, puis des déclarations du Général M. Dempsey nous expliquant que les frappes aériennes de cette Coalition Internationale contre Daech resteraient inefficaces sans intervention terrestre.
    Souvenez-vous aussi de l’épisode de la ville d’Aïn al-Arab [Kobané], laquelle, de l’aveu même de John Kerry, ne faisait pas partie de la stratégie US [4] et où sans la volonté farouche de ses habitants de vaincre Daech, les USA n’auraient pas engagé leurs forces aériennes.
    Nous sommes donc face à un plan qui consiste à glorifier Daech en exagérant sa puissance. Mais ce plan s’est heurté à sa défaite à Tikrit, devant l’Armée irakienne et les Forces de mobilisation populaire [Al-Hachd al-Cha’abi]. Ce qui ne correspondait pas aux projets des USA. Et pire encore, ce qui a démontré que Daech n’est pas la force invincible qu’on nous a décrite.
    La mission pour laquelle Daech a été créé n’étant pas encore terminée, les stratèges US devaient retravailler leur scénario pour le regonfler et faire oublier Tikrit. D’où l’accent remis sur les divisions sectaires par les donneurs de leçons tels Obama et Ashton Carter [secrétaire à la Défense des États-Unis] condamnant le gouvernement central irakien, jugé incapable de tenir ses troupes. D’où l’exploitation de l’aide militaire fournie par l’Iran et ses conseillers militaires pour creuser le fossé sunnites-chiites alors que l’Armée irakienne n’a toujours pas reçu les avions militaires, les missiles antichar et leurs munitions, dûment payés depuis neuf mois. D’où la promesse d’armer directement les sunnites, comme les kurdes, en contournant le gouvernement central, à condition que les Forces de mobilisation populaire [essentiellement chiites, NdT] n’entrent pas dans Ramadi [majorité de sunnites, NdT], auquel cas les USA ne les appuieraient pas avec leur aviation et ne livreraient pas les avions promis à l’armée irakienne.
    Le gouvernement central irakien s’est incliné sous la pression des USA et de certains parlementaires d’Al-Anbar convaincus par leurs promesses illusoires, se contentant d’exiger la liste des armes qui leur seraient fournies. Finalement, quand Daech a lancé son attaque sur Ramadi, l’aviation militaire US n’était pas au rendez-vous, la ville est tombée, Daech s’est renforcée, et Tikrit a été oubliée !
    Un scénario de faiblesse et d’illusions identique à celui entretenu pour l’armée israélienne présentée comme invincible. Sauf que la détermination de la Résistance libanaise a fait que l’invasion du Liban en 2006 n’a pas réussi à faire oublier la défaite israélienne de l’an 2000 face au Hezbollah, soutenu par l’Iran et feu le Président syrien Hafez al-Assad. D’où la haine tenace contre l’Axe de la Résistance et la rage destructrice à laquelle nous assistons.
    Mais revenons à la Syrie. Le gouvernement syrien a accepté de fermer les yeux sur les frappes aériennes US sur son territoire tout en déclarant officiellement qu’elles étaient illégales et menées sans autorisation ni concertation avec l’État syrien, comme l’exige le droit international ; d’une part, pour éviter de gêner son allié russe qui lui a conseillé de ne pas s’y opposer ; d’autre part, parce que la Coalition internationale menée par les USA s’étant drapée du faux prétexte de combat du terrorisme, ses citoyens auraient mal compris qu’elle se lance dans une guerre supplémentaire alors qu’ils subissent une agression universelle depuis des années.
    Les USA se sont donc réservés 200 kilomètres de l’espace aérien syrien, leur aviation couvrant les allers-retours de leur créature dans la zone. La question est de savoir dans quel but ?
    Pour y répondre, il suffit de se rappeler qu’Obama, lui-même, a reconnu que compter sur l’opposition syrienne pour renverser le Président Bachar al-Assad était pure « fantasy » [5]. En réalité, les USA ont très tôt compris que le pari sur la Coalition Nationale Syrienne [la CNS tenue sur les fonds baptismaux par le gouvernement Sarkozy et confirmée par le gouvernement Hollande, NdT] des prétendus opposants modérés était illusoire. Et Joe Biden [vice-président des États-Unis] ment lorsqu’il se contente de dire que la Turquie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sont les seuls responsables du développement de l’infâme Daech en Syrie [6], alors qu’il sait parfaitement que les USA ont passé un accord avec Al-Qaïda : « Venez combattre à notre place en Syrie et vous serez payés en retour ».
    Et le prix demandé par Al-Qaïda pour mener la guerre par procuration, des USA et de ses alliés, est justement que l’entité Al-Nosra soit associée à la direction de la « Syrie à venir » et qu’Al-Qaïda s’installe dans les montagnes du Qalamoun. Telle est la promesse faite à Al-Zawahiri pour qu’Al-Qaïda dirige ses combattants du monde entier vers la Syrie.
    SEULE AL-NOSRA PEUT VAINCRE DAECH
    Vous me dites qu’il arrive qu’Al-Qaïda et Al-Nosra s’entretuent. Il n’empêche qu’Al-Nosra est la branche syrienne d’Al-Qaïda tel que l’a publiquement déclaré son chef, Al-Zawahiri, et que Daech en est la branche dissidente dirigée par les Services du renseignement US, par l’intermédiaire des Services du renseignement turc, pour engendrer le couple cancer malin/cancer bénin. Autrement dit, les deux organisations sont des filiales d’Al-Qaïda, Daech étant le groupe de terroristes ensauvagés que seule Al-Nosra peut vaincre.
    J’en veux pour preuve les deux nouvelles consécutives retenues par CNN le jour de l’invasion de Palmyre : « Daech, après avoir envahi la ville de Ramadi en Irak, entre dans l’historique Palmyre en Syrie, mais Al-Nosra déloge Daech de trois localités du Qalamoun ! ».
    Ceci sans oublier les gesticulations concernant l’échec de la Coalition internationale menée par Obama dans sa guerre contre l’invincible Daech, les indignations publiques de certains de nos politiciens libanais refusant qu’Al-Nosra soit qualifiée d’organisation terroriste, les déclarations de Moché Yaalon [ministre israélien de la Défense] disant qu’Al-Nosra ne menace pas Israël…
    De toute façon, quelle que soit l’appellation on retombe toujours sur Al-Qaïda. Dernièrement, dix représentants de la fameuse CNS se sont coalisés avec Al-Nosra, qui compte dix-mille combattants, pour former dix factions regroupées sous la bannière « Jaïch al-Fath » [Armée de la conquête]. Un nouveau nom pour Al-Nosra, autrement dit, un nouveau nom pour Al-Qaïda.
    POURQUOI LE QALAMOUN ?

    Pourquoi les montagnes du Qalamoun ? Parce que, depuis toujours, celui qui tient cette région tient tout le moyen Orient. Parce qu’entre les montagnes du Qalamoun et le mont Hermon il y a une ouverture de 40 Kilomètres qui fait que celui qui occupe cet espace tient la Syrie et le Liban.
    Ce n’est pas la première fois qu’Al-Qaïda cherche à l’occuper. À la veille du nouvel an 2000, 250 éléments d’Al-Qaïda avaient attaqué tous les postes militaires de l’Armée libanaise à Al-Donniyé, massacrant et tuant à tour de bras. Heureusement pour nous que le Président de l’époque, M. Émile Lahoud, n’avait pas laissé l’Armée entre les mains de Michel Sleiman qui ne voulait pas se battre. Il a dirigé les opérations en personne et je profite de cette occasion pour lui rendre hommage.
    Les documents saisis suite à cette bataille avaient révélé que le tracé convoité par Al-Qaïda allait d’Al-Donniyé vers Arsal, Flita, Palmyre, puis Al-Anbar chez Abou Moussab al-Zarqaoui [nommé par Ben Laden émir d’Al-Qaïda en Irak à partir d’Octobre 2004, après la chute de Saddam Hussein, NdT]. Aujourd’hui, c’est ce même tracé qui justifie qu’Al-Qaïda sorte de Tora Bora pour déboucher sur la Méditerranée. Les Européens sont gênés ? Sans doute. Mais ils sont en train de passer un accord avec Al-Qaïda qui leur dit : « En 30 ans, nous n’avons jamais menacé Israël. Donnez-nous Al-Qalamoun, nous vous promettons de ne jamais menacer votre sécurité, de nous contenter de vendre le pétrole et le gaz, de vous faire gagner de l’argent… Sinon… ».
    Ce qui explique que l’essentiel des forces d’Al-Nosra se soit concentré dans la région du Qalamoun et que la priorité des priorités est de les empêcher d’arriver à leur fin. Partout ailleurs, ses éléments s’appuient soit sur des éléments locaux, soit sur la Turquie. Ainsi, à Jisr Al-Choghour, il n’y avait que 1000 éléments environ, mais c’est l’armée turque qui a mené l’opération avant de remettre la ville à Al-Nosra.
    LE NOUVEAU SCÉNARIO
    Mais à ce stade, nous arrivons à la deuxième partie du film hollywoodien dont le rôle principal sera tenu par Laurent Fabius pour défendre, devant le Conseil Affaires étrangères de l’UE, un nouveau scénario qui se résume comme suit :
    • Al-Nosra et le Hamas sont deux organisations représentatives de leurs deux peuples, acculées au terrorisme devant la souffrance et le désespoir des leurs. Les Européens et la Communauté internationale doivent leur donner une chance…
    • S’agissant d’Al-Nosra, nos services de renseignements sont entrés en contact avec ses représentants. Ce sont des opposants patriotes. Nous pouvons les restructurer, les sortir de leur condition de terroristes, les faire participer à la Conférence de Genève, les associer à la solution politique en Syrie contre leur engagement à ne plus recourir au terrorisme et à ne pas dépasser les limites de leur territoire. Ils nous l’ont promis…
    • Quant au Hamas, nous devons revenir au dialogue, discuter de la reconstruction et de la gestion de Gaza…
    Bref, le blanchiment du Hamas, aux dépens de la question palestinienne, entrainera celui d’Al-Nosra. Et une fois Al-Nosra blanchie, on lui sellera un cheval blanc. On la propulsera sur le devant de la scène politique et militaire. On l’aidera à déloger Daech région après région. Puis les USA ordonneront à la Turquie de fermer le robinet et enverront leur aviation exterminer l’infâme Daech qui aura rempli sa mission. Et le monde entier sera ébloui !
    Mais comme je l’ai déjà dit, le pragmatisme US veut que d’ici le 30 juin, date de la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, leurs alliés ont toujours carte blanche pour tenter, sans aucune restriction morale, tous les scénarios susceptibles de dessiner leurs nouvelles cartes de la région. Leurs alliés gagnent, ils en profiteront. Leurs alliés perdent, ils préparent déjà leurs arrières en faisant dire à M. Bogdanov : « Nos collègues américains ont compris qu’il n’y avait actuellement aucune alternative à Bachar al-Assad et au gouvernement syrien actuel ».
    Que cet accord soit signé, reporté ou annulé, la Syrie n’est toujours pas seule, et l’Axe de la Résistance est plus déterminé que jamais. En Irak, l’armée, le peuple et les forces de mobilisation populaire se chargent d’écraser Daech à Ramadi. Au Qalamoun, l’Armée syrienne, le Hezbollah et les Forces de défense populaire, se chargent d’écraser Al-Nosra.
    Ce que nous ne devons pas oublier, quelle que soit notre tristesse devant les tragédies humaines qui frappent notre région, c’est que ce sont nos armées qui sont visées autant que nos villes et notre géographie. Ordonner un retrait à Palmyre ou ailleurs, ne signifie pas que nous avons perdu la guerre et que leurs plans de partition ont réussi…
    Nasser Kandil
    27/05/2015
    Source : Al-Fadaiya. M. Kandil est interrogé par Mme Alissar Moala
    https://www.youtube.com/watch?v=OgiUnx0nyso&amp ;feature=youtu.be
    Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal
    Monsieur Nasser Kandil est libanais, ancien député, Directeur de TopNews-nasser-kandil, et Rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Binaa.
    Notes :
    http://www.legrandsoir.info/irak-attentisme-etasunien-ou-piege-tendu-a-l-iran-et-a-la-syrie-al-ikhbariya.html
    [2] Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/13/syrie-pression-militaire-et-succes-diplomatique-pour-les-rebelles_1805889_3218.html
    Extrait :
    En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que ’tous les Arabes étaient vent debout’ contre la position américaine, ’parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot’. ’C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne’, a ajouté le ministre.
    [3] Conférence de presse de M. François Hollande, président de la République, à l’issue du sommet du Partenariat oriental (Riga, 22/05/2015)
    http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=bafr
    Extrait :
    S’il y a une émotion sur Palmyre, je la partage compte tenu de ce que ce site peut contenir de richesses qui nous appartiennent en commun, Syriens et j’allais dire humanité toute entière… Nous devons, avec un régime qui est visiblement affaibli et avec un Bachar Al-Assad qui ne peut pas être l’avenir de la Syrie, avoir la construction d’une nouvelle Syrie qui puisse en terminer avec le régime et Bachar Al-Assad sûrement, mais surtout avec les terroristes puisqu’ils sont là et qu’ils progressent… le groupe Daech mais pas seulement le groupe Daech, avance et qu’il y a toutes les raisons maintenant d’accélérer le règlement politique. La condition est qu’il y ait maintenant de la part de la Russie, de la part des puissances, la France en est une, les États-Unis à l’évidence, une accélération de nos processus. J’en ai parlé avec les pays du Golfe. Ils sont également conscients que cela doit se faire par la voie politique, même si cela n’empêche pas et c’est au contraire même nécessaire, de soutenir l’opposition y compris sur le plan de l’aide militaire.
    [4] Pourquoi Kobané n’est pas une ville stratégique pour les USA
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141009.OBS1700/pourquoi-kobane-n-est-pas-une-ville-strategique-pour-les-usa.html
    [5] Obama : Notion that Syrian opposition could overthrow Assad a “fantasy”
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&amp ;v=4BwgRgRT4MY
    [6] Anyone but US ! Biden blames allies for ISIS rise
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&amp ;v=11l8nLZNPSY
     
    "Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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