Rédacteur en chef de Middle East Eye. Il est éditorialiste en chef de
la rubrique Étranger du journal The Guardian, où il a précédemment
occupé les postes de rédacteur associé pour la rubrique Étranger,
rédacteur pour la rubrique Europe, chef du bureau de Moscou et
correspondant européen et irlandais. Avant de rejoindre The Guardian, il
était correspondant pour l’éducation au sein du journal The Scotsman.
Un « haut
commandement associé » des pays arabes conseille au premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu comment renforcer son opération au sol à
Gaza, nous confirme le Debka Net Weeky, une publication d’un site
internet proche du Mossad, les services secrets israéliens. Le site internet explique que le roi saoudien Abdullah et le
président égyptien Abdel Fattha Al-Sisi sont en « communication
permanente », tenant des conférences quotidiennes et parfois plus, selon
les sources du site. Ces communications se font par des lignes téléphoniques sécurisées,
mais la sensibilité politique de leur étroite coopération est telle
qu’ils utilisent des intermédiaires directs pour les communications très
importantes. Un avion israélien spécial est stationné de manière
permanente à l’aéroport militaire du Caire, prêt à décoller chaque fois
que des messages top secrets entre le président égyptien et le premier
ministre israélien doivent être échangés. Le représentant attitré du roi Abdullah dans ces échanges quotidiens
est le Prince Bandar Bin Sultan, l’homme qu’il a renvoyé lorsqu’il était
chef des renseignements saoudiens mais qui est maintenant conseiller
spécial du roi pour les questions relative à l’ISIL, l’État islamique en
Irak et au Levant. Le prince Bandar entretient des liens directs avec
le directeur du Mossad Tamir Pardo. Les contacts avec l’Égypte sont maintenus grâce à Yoram Cohen, le
responsable du Shin Bet qui est vu comme un visiteur fréquent du Caire.
Le mentor et sponsor de al-Sisi, Ahmed Fareed Al Tohami, responsable des
renseignements généraux égyptiens est présenté par le site internet
comme assurant une porte en permanence ouverte à Amos Gilad, le
coordinateur politique du ministère de la défense israélienne, et à
Yitzhqk Molcho, le haut conseiller de Netanyahu. Les objectifs de guerre de cette Troïka sont selon la Debka, de
briser l’aile militaire du Hamas, de diminuer son influence politique,
d’éviter que les États-Unis n’interviennent dans leur politique, et
d’installer un nouveau gouvernement à Gaza une fois que le Hamas aura
été écrasé. Le site Debka explique que dans le but d’obtenir le
consentement saoudien et égyptien, Netanyahu a du sacrifié l’un des
principes centraux de la politique israélienne : maintenir la bande de
Gaza et la Cisjordanie séparée. A la place, il a consenti à la naissance
d’une autorité palestinienne unifiée. Mais en retour, le site internet affirme que Netanyahu a obtenu une
précieuse assistance politique : « Sa récompense est que ses alliés ont
déployé beaucoup d’efforts pour protéger Israël et l’IDF des habituelles
et fortes pressions internationales pour stopper l’opération en
cours. » La Troïka a repoussé la pression venue de plusieurs capitales pour
que l’on restreigne sans délai l’offensive en cours, et elle a même mis
au point une proposition de cessez-le-feu, sachant à l’avance qu’elle ne
serait jamais acceptée par le Hamas mais qu’elle donnerait à Israël une
position morale plus élevée. explique le site Debka. L’Opération à Gaza est présentée comme le baptême du feu pour
l’Alliance Israël/Arabie Saoudite/Égypte qui envisage d’agir de concert
sur d’autres cibles comme l’Iran et les mouvements islamistes. http://www.middleeastye.net Traduction : - Julie C.
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