A ces mesures s’en sont jointes d’autres, militaires, pour frapper à l’intérieur selon la stratégie de la « guerre non conventionnelle ». En Amérique latine des camps militaires se sont constitués, dans lesquels sont entraînés et armés des rebelles étasuniens : il s’agit surtout de natives américains, descendants des populations exterminées par les colonisateurs, et d’afro-américains, descendants des esclaves dont l’exploitation (même après l’abolition de l’esclavage) a permis aux élites dominantes de construire de colossales fortunes. Sous la bannière de l’ « Armée américaine libre », les rebelles reviennent aux Etats-Unis. En même temps sont infiltrées des forces spéciales africaines, latino-américaines et asiatiques, dont les commandos (choisis parmi ceux qui maîtrisent la langue) peuvent être confondus avec des rebelles étasuniens. Ils sont dotés d’armement et de systèmes de communication sophistiqués, qui leur permettent d’effectuer des attaques et sabotages effroyables. Ils disposent en outre de grosses quantités de dollars pour corrompre des fonctionnaires et des militaires. Comme le noyau dur de la Présidence, formé par les chefs du Pentagone et de l’appareil militaro-industriel, continue à se battre, le groupe d’action a rédigé une « kill list » des éléments les plus dangereux, qui sont éliminés par des agents secrets ou par des drones killers.
Déjà la bataille fait rage dans les rues de Washington et on dit que le président Obama est prêt à s’enfuir. Londres et Paris de plus en plus préoccupés : ils savent qu’ils sont les prochains objectifs de la stratégie du Grand Occident.
Manlio Dinucci
Edition de mardi 24 juillet 2012 de il manifestohttp://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120724/manip2pg/14/manip2pz/326279
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
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