Barak Hussein O. va l’annoncer sous peu. Le retrait des troupes étasuniennes d’Irak se fera dans les 16 à 19 mois à venir plus rapidement que ne le prévoyait l’accord pour la sécurité (SOFA pour les intimes) arraché sur les toutes dernières semaines de décembre à l’extinction du mandat accordé par l’ONU à la Coalition qui lui donnait droit d’occuper et de violenter l’Irak ad libitum.
Entre octobre 2007 et février 2009, le stock global des marchés boursiers s’est contracté de 55% atteignant à ce jour quelques 28 000 milliards de dollars, autrement dit ce sont plus de 30 000 milliards de la richesse mondiale qui se sont sublimés, volatilisés.Ce n’est certes pas fini.Le ménage des « actions », ces machins dont nul ne sait ce qu’ils représentent vraiment, toxiques n’est pas achevé encore d’autant que nul ne sait non plus sous quels intitulés elles circulent et que nul ne peut évaluer leur masse.Clinton, la femme autrefois bafouée, peut se mettre en voyage vers l’Asie quérir l’adhésion chinoise à la version hollywoodienne de l’indissoluble interpénétration des économies chinoise et étasunienne. Les bons du Trésor Américain qui ne sont que du papier de reconnaissances de dettes ne paient certes pas la dette déjà énorme détenue par la Banque Centrale chinoise plus de 693 milliards de dollars mais l’alourdissent. Ce mécanisme de la dette se renforçant elle-même et liant ses acheteurs par un marché de dupes est en train de devenir la plus fantastique des bulles. L’ État fédéral étasunien en raison de la baisse drastique de ses recettes fiscales liées à la Récession et aux allégements fiscaux mis en place par le gouvernement néo-conservateur et néo-sioniste de G W Bush ne sera jamais en mesure de l’honorer. Une hypothèse plausible est que les Chinois se paient sur le dos de la bête et se voient porter acquéreurs de ressources nationales étasuniennes, mais lesquelles ? Les Montagnes Rocheuses vendues en kit peut-être, car pour les industries qu’elles soient manufacturières ou financières, aucun Mont de Piété ne les leur prendra en contrepartie d’une monnaie trébuchante.La position chinoise ici représente le plus puissant catalyseur de l’amorce de la phase finale de l’effondrement des US(a). L’hilarante Barbie Clinton est allée configurer pour sa première sortie dans le monde la génuflexion de rigueur devant plus puissant que ce qu’elle représente. Barak Hussein O. va l’annoncer sous peu. Le retrait des troupes étasuniennes d’Irak se fera dans les 16 à 19 mois à venir plus rapidement que ne le prévoyait l’accord pour la sécurité (SOFA pour les intimes) arraché sur les toutes dernières semaines de décembre à l’extinction du mandat accordé par l’ONU à la Coalition qui lui donnait droit d’occuper et de violenter l’Irak ad libitum. Pour continuer à faire croire à une magistrale réussite de la politique du ‘surge’ de Bush-Petraeus, le Pentagone peine à reconnaître encore les pertes de ses soldats surtout quand ceux-ci se font liquider par des membres de l’armée irakienne qu’ils ont contribués à former. À Mossoul, cela s’est produit en pleine caserne, trois étasuniens ont été abattus ce début de semaine par deux Irakiens en uniforme. Le délai imparti pour faire quitter à l’Irak les 146 000 dépend de la possibilité logistique de rapatrier l’armement, les tanks, les chars dont certains les fameux MRAP n’ont pas eu le temps d’avoir été utilisés. Une étude récente du Pentagone indique que le matériel militaire étasunien tombe aux mains de forces qui ne sont pas forcément alliées pour 40%.L’Hilarante Clinton ne trouve rien à redire à la mise en position test de la centrale atomique iranienne de Busher, alimentée en grande part par du combustible russe. L’Occident doit s’y faire, l’énergie provenant de la fission atomique est une vieille technologie qui ne lui est pas réservée, car rien ne circule mieux au monde plus que les fausses informations de la propagande, ce sont les découvertes scientifiques et leurs applications. Dame Clinton souhaite faire œuvre utile, elle demande à l’entité sioniste d’assouplir le passage de l’aide humanitaire vers Gaza, au moment où même le chef d’État tchèque déplore ouvertement que ce soit l’extrême droite qui contrôle l’exécutif directement dans l’entité sioniste. Très significatif la façon dont les Mass media feignent d’oublier que Kadima n’est rien d’autre qu’une technique de sortie de crise pour une aile du Likoud à la veille de l’évacuation des 7000 colons de Gaza. Cette évacuation n’a pas pour autant libéré Gaza de son statut de territoire occupé mais a permis au contraire l’organisation du massacre de sa population en masse lors de l’opération plomb durci au phosphore blanc.Barak Hussein O. va proposer à ses Chambres qui lui font de l’obstruction, histoire de prouver que no, we can’t ,d’accorder 900 millions de dollars d’aide pour Gaza, mais pas de statut de souveraineté pour la Palestine.C’est le vieux jeu au cours duquel les sionistes détruisent et tout le monde s’efforce de réparer ou de payer les dégâts matériels et tout indique que la Maison Blanche n’est pas défavorable à la formation d’un gouvernement d’union nationale en Palestine, ce qui signifie que le Hamas va bientôt perdre son statut de pestiféré ‘terroriste’.Brzezinski le répète après Blair l’étasunien, ce qui guette les US(a) c’est une insurrection des pauvres.Il est légitime de partager ses prédictions.Et même, il est licite de voir dans ce qui se dessine des atermoiements et lamentations des dirigeants actuels des divers pays de la planète une sidération de leurs volontés. Leurs actions n’anticipent rien depuis longtemps.C’est en somme une sorte de vacance de pouvoir au sens le plus étymologique du terme : le pouvoir voué à l’impuissance.À nous de le prendre, c’est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît.Convergence des causes24 février 2009
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