Le mythe High Tech israélien et l’exception sioniste 06-05-2008 Au nom du principe de la propriété intellectuelle qui interdit la reproduction de molécules découvertes en grande partie grâce à de la recherche fondamentale publique, des millions de morts peuvent être comptabilisées en Afrique, Amérique latine et Asie.Au prétexte de protéger les droits des firmes pharmaceutiques, des patients atteints de Sida ou de tuberculose ou de maladie de plus en plus banale comme l’asthme en raison de la pollution atmosphérique ne peuvent être soignés à un prix en adéquation avec leurs maigres revenus. Des sociétés pharmaceutiques étatiques ou non de pays émergents sont tout à fait capables de fabriquer des médicaments qui pourraient être vendus environ vingt fois moins cher que celui proposé par les laboratoires occidentaux.Les lois de l’OMC sont d’airain.Sauf pour les firmes qui produisent des génériques en Israël, comme TEVA Pharmaceutical par exemple.Il est prévu de remettre en 2008 Israël sur la liste des pays à surveiller en priorité pour le non-respect des brevets des médicaments.Des groupes sionistes étasuniens, United Jewish Communities, the Jewish Council for Public Affairs, B'nai B'rith International, the American Jewish Committee and the Anti-Defamation League, ont écrit un courrier aux Sénateurs et membres du Congrès qui demandait la levée de cette mesure.Ces dernières années, l’activité de lobbying a sauvé l’activité de vol et viols des brevets de la firme israélienne TEVA qui emploie plus d’avocats que de biologistes.