ELWATAN-ALHABIB
mardi 25 mars 2008
  Bruno Guigue, victime du "Sarko-Sionisme"
L'éviction éhontée du sous-Préfet de Saintes, M. Bruno Guigue, pour cause de libre opinion incompatible avec l'idéologie sioniste de M. Sarkozy et de son clan au pouvoir, constitue l'une des plus grandes forfaitures commises ces dernières années par une France qui n'en finit pas de bafouer les principes républicains qui ont fait sa grandeur passée, pour s'agenouiller devant les diktats d'un lobby sioniste aux prétentions dévorantes et devenu au fil des ans – à travers le CRIF notamment -, un véritable Etat dans l'Etat, dont il sape les idéaux et les fondements les plus établis. Ce constat confirme une fois de plus s'il en était besoin, ce qui semble être la grande "Convergence finale", de longue main planifiée par le Mouvement Sioniste Mondial, dans sa stratégie de domination mondiale. Il faudra être aveugle ou complice pour nier un tel constat. Le Mouvement Sioniste Mondial qui n'a jamais fait mystère de son idéologie dominatrice, a réussi en moins d'un siècle (1897 – 1997), à infiltrer les hautes sphères du pouvoir et les secteurs vitaux des puissances qui comptent dans le monde, d'abord en Grande-Bretagne (fin du XIXème siècle), puis aux Etats-Unis (première moitié du XXème siècle) et enfin en Europe occidentale (au milieu du XXème siècle) - en particulier en Allemagne et surtout en France). Ceci en instrumentalisant tantôt la corruption par l'or et l'argent, tantôt la culpabilité occidentale résultant des crimes nazis, tantôt le chantage au désastre des secteurs économiques de l'Occident dont ils détiennent l'essentiel des portefeuilles financiers à travers leurs réseaux quasi mafieux de banques et de places boursières. Il suffit de faire le parallèle, par exemple, entre les "mini krachs boursiers" des 50 dernières années et les positions ultra pro sionistes qui s'ensuivent, de la part des grandes puissances. On ne parlera même pas du "chantage ultime", à l'holocauste nucléaire que l'Etat sioniste doit agiter en secret sous le nez de ses propres "parrains occidentaux" – dont la France en premier chef – qui ont eu l'imprudence de pourvoir Israël, en armements nucléaires. Des "parrains occidentaux" dont les économies sont totalement dépendantes du pétrole du Moyen-Orient. Originellement conçu par les stratèges de l'impérialisme britannique, comme un foyer de déstabilisation permanente de la région pétrolifère du Moyen-Orient, le "Foyer National Juif" de Lord Balfour a rapidement évolué du statut d'entité étrangère à la région, au service des intérêts de l'Occident, au statut d'acteur à part entière, pour ne pas dire d'acteur principal. Le jour n'est pas loin où les dizaines de taupes sionistes siégeant dans les différents gouvernements occidentaux – pour ne pas dire mondiaux – déclareront officiellement leur allégeance à Tel-Aviv. Mais le jour n'est pas loin non plus, où les "moutons" seront devenus béliers, où les "veaux" seront devenus taureaux et les "goys" enfin, redevenus des Hommes. A suivre donc…..

(Abdelkader DEHBI)
 
  Opération « Boucherie dans le Désert


Voilà dix-sept ans, aujourd’hui, que l’Amérique et la Grande-Bretagne se sont embringuées dans leur « Solution Finale » de la population irakienne.
Les quarante-deux journées de bombardements en tapis, réjouissance à laquelle s’étaient joints trente-deux autres pays, contre un pays comptant tout juste vingt-cinq millions d’âmes, doté d’une armée de jeunes conscrits, une moitié de la population, en gros, âgée de moins de seize ans, et pas d’aviation, n’étaient que le début d’un siège total, sous l’égide de l’Onu, d’une férocité toute médiévale. Ayant réduit, comme James Baker s’étaient vanté qu’il le ferait, réduit l’Irak à l’« ère préindustrielle », ce pays se vit dénier toute normalité : ni commerce, ni aides, ni télécommunications, ni énergie, ni traitement des eaux usées, ni réparations de canalisations d’eau potable, ni semences, ni nourriture, ni médicaments, ni équipement médical…
Dix-sept ans avant la date où j’écris ceci, l’Irak entrait dans la deuxième semaine de bombardements en tapis barbares, quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre, qui, à l’époque, comme c’est toujours le cas aujourd’hui (je le rappelle, de crainte que nous ne l’oublions, à nouveau), violaient le protocole additionnel numéro 1 à la Convention de Genève de 1977, dont voici le texte :
« Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des objets indispensables à la survie de la population civile, tels les aliments, les récoltes, le bétail, les installations de traitement de l’eau potable ou d’irrigation, afin d’en priver la population civile ou la Partie adverse au conflit… ce, quelque soit le motif. »
La blitzkrieg contre l’Irak visait délibérément tout ce qui était « indispensable à la survie ».
En l’espace de vingt-quatre heures, la plus grande partie avait été détruite. L’électricité fut coupée au bout de deux heures de bombardement, entraînant la mort des patients branchés à des machines de respiration assistée et tous les équipements vitaux, les bébés en couveuse, ou les personnes nécessitant une assistance respiratoire sous oxygène. Les réfrigérateurs se mirent à dégeler, tous les médicaments nécessitant d’être réfrigérés, ainsi que les poches de transfusion sanguine ou de solutions salines destinées aux blessés furent détruits. La nourriture commença à pourrir, et, entre bombardements et fermetures des banques (un peu plus tard, par crainte des pillages et mises à sac), les pièces de rechange se raréfièrent, jusqu’à devenir tout-à-fait introuvables.
A Najaf, soixante-dix patients sous dyalise, « des amis de longue date », déclara l’infirmière responsable de ce service, moururent en raison de la coupure du courant électrique. Le réseau d’adduction d’eau potable fut délibérément détruit, les pièces de rechange étant, par la suite, refusées par le lamentable comité des sanctions dominé par les Anglo-Américains – un comité dans lequel aucun des responsables n’avait de colonne vertébrale – et l’eau du robinet est encore mortelle, à ce jour.
C’était là le plan du commandement central US, semble-t-il, depuis le début. La destruction du réseau d’eau potable de l’Irak a été décrite par le professeur Nagy et Stéphanei Miller comme suit : « un Holocauste au ralenti ». Rares sont les témoins qui auraient pu mieux caractériser la situation.
La tour des télécommunications de Bagdad fut, elle aussi, une des toutes premières victimes. C’était une structure élégante, élancée, en bordure du quartier Mansûr. Elle gît, brisée et tordue, comme gisèrent les corps de ceux qui y travaillaient. L’Irak fut ainsi coupé du monde, l’étendue et les atrocités des bombardements restant ainsi très largement ignorées, durant un temps considérable. Les Irakiens vivant dans le monde entier n’avaient plus aucun moyen qui leur permît de savoir si leurs familles, leurs amis, leurs êtres chers, leurs fiancés et fiancées, leurs conjoints, étaient toujours vivants, ou déjà morts. Les stations de radio et de télévision, dans tout l’Irak, avaient été bombardés afin que nul avertissement ne puisse être donné aux civils (les journalistes, eux aussi, sont normalement couverts par des mesures spécifiques de protection, mais les décideurs, apparemment, non seulement sont des illettrés, mais ils ignorent les lois.)
Les hôpitaux, les dispensaires, les écoles et les jardins d’enfants furent bombardés, l’éducation fut éradiquée si totalement que les stocks de matériel éducatif, se trouvant dans des immeubles séparés des écoles (habituellement dans un point central de distribution, à quelques kilomètres des villes) furent, eux aussi, bombardés. L’agriculture, sous toutes ses formes, fut délibérément prise pour cible. Les élevages de poulets furent bombardés, les troupeaux de moutons et de chèvres furent mitraillés, environ la moitié de tous les buffles furent tués, et les produits de la ferme disparurent de la circulation. Les silos, les hangars agricoles, les usines agro-alimentaires furent réduits en ruines. Un crime guerre d’une immensité stupéfiante, pour lequel nul décideur, ni nul pilote assassin, génocidaire et infanticide n’a jamais été traîné devant un quelconque tribunal…
Les usines pharmaceutiques y passèrent, les usines produisant des seringues furent laminées. Et, du fait une politique particulièrement psychotique, les pays qui étaient les partenaires commerciaux de l’Iark, et qui avaient construit des usines et des infrastructures dans ce pays, bombardèrent, chacun, essentiellement celles qu’ils avaient eux-mêmes construites ! Les de l’Amérique se mirent en piqué, pour bombarder les usines Pepsi et Coca-Cola. La « bravoure » militaire n’avait jamais atteint, jusqu’ici, un tel point de déviance, de débilité et d’arriération mentale.
Le napalm et les défoliants ayant été utilisés abondamment, la moitié des arbres de l’Irak, y compris les immenses palmiers ancestraux, moururent. Les palmiers survivant ne portèrent aucun de leurs fruits succulents durant près de cinq ans. Dans les fermes paisibles, familiales, au milieu des palmiers, les femmes et les bestiaux avortaient et, souvent, mouraient en couches. Les survivants décrivent tous une « vapeur », sortant des avions, puis les conséquences – horribles – affectant les gens vivant à l’ombre des palmeraies ou des bosquets, où des estivants s’installaient afin de goûter la fraîcheur toute relative, mais appréciable durant l’enfer des étés irakiens. Et, bien entendu, cette décimation venue d’en-haut, plus de bombes ayant été lancées, quotidiennement, que celles qui furent lâchées durant une journée moyenne de la Seconde guerre mondiale, c’est, au total, une puissance explosive cinq fois supérieure à celle d’Hiroshima qui dévasta l’Irak.
Les armes utilisées comportaient de l’uranium appauvri, qui continue à irradier l’Irak et, au-delà de l’Irak, la région, les gens, la faune et la flore – et continuera à le faire durant quatre milliards d’annés et demi ! … « la protection de l’environnement naturel contre des dommages étendus, prolongés et sévères » est une autre stipulation absolue de la Convention de Genève. Elle proscrit absolument … « tout dommage à l’environnement naturel, au préjudice de la santé de la population et de sa survie. »
Les contraventions ne peuvent pas être pires que le fait de condamner d’inestimables générations encore à naître à la mort et à la difformité. Les principes de Nuremberg sont dépassée, par la manière dont sont traités tant les civils que les soldats : « … assassinat ou mauvais traitements… de prisonniers de guerre… de plus, l’extermination… et autres agissements inhumains à l’encontre de toute population civile. »
Les ‘agissements inhumains’ commis contre le peuple irakien en 1991 sont constitutifs de crimes de guerre dont ont ne peut qu’espérer, du fait que personne n’a été traîné en justice, qu’ils hanteront leurs perpétrateurs jusqu’à leur mort.
Le massacre de l’autoroute de Basrah, perpétré après le cessez-le-feu, contre des civils en fuite et des troupes en déroute et se retirant, découpés en morceaux ou incinérés par le « tir au pigeons » du Général Schwarkopf. Mais toute la guerre, bien entendu, ne fut nullement différente. Saddam Husseïn avait proposé, et même, de fait, avait commencé de se retirer du Koweït avant que le carnage ne commence, maiss, comme tuojours, pour les Etats-Unis, il était « trop tard » pour une conciliation. Les autobus, les camions, les voitures particulières furent eux aussi pris pour cibles durant la totalité des quarante-deux jours de massacre non-stop. Des camions transportant des médicaments, de la viande, des produits de première nécessité, furent brûlés, avec leur conducteur. Des soldats occidentaux prirent leurs « photos de tableaux de chasse », horribles, avec les restes pitoyables des victimes calcinées et démembrées.
Quand l’Observer (un journal britannique) imprima, portons ça à son crédit, la photo qui devint le symbole des atrocités de l’an de disgrâce 1991 – ce soldat irakien, avec son visage comme fondu sur le pare-brise de son véhicule, il y eu un cri d’horreur. La sensibilité des lecteurs ne pouvait être confrontée à de telles atrocités. Maggie O’Krane, dans un article du Guardian Weekly (16 décembre 1995), décrit la réalité. Insupportable. Des parents, suppliant, espoir pour espoir, que ceux qu’ils avaient aimés avaient pu, on ne sait pas trop comment, survivre à l’enfer, à l’Hadès, que fut le massacre de l’autoroute de Bassorah. « Le jour où la guerre prit fin, à une station d’autobus, au Sud de Bagdad, la nuit tombait, et la route était pleine de femmes éplorées.
Les survivants irakiens du « tir au pigeons » sur l’Autoroute de Bassorah se traînaient, rentrant chez eux, avec des plaies ouvertes et purulantes. Leurs épouses se jetaient littéralement sur les minibus et les camions cabossés, tirant des manches, suppliant, implorant : « Où est-il ? L’avez-vous vu ? Il n’est pas avec vous ? » Certaines d’entre elles tombaient, à genoux, sur l’asphalte de la chaussée, en entendant l’insupportable nouvelle.
D’autres ne cessaient de courir, d’un bus à un camion, d’un camion à un bus, d’un bus à une voiture, dans l’espoir d’entrevoir leurs fils ou leurs compagnons – les 37 000 soldats irakiens qui n’allaient jamais rentrer chez eux. Cela continua, toute la nuit, et ce fut la scène la plus désespérante et la plus navrante à laquelle je n’eusse jusqu’alors encore jamais assisté. » Il y eut pire. Pensez à ces excès d’horreur dont les médias occidentaux avaient littéralement bassiné leurs lecteurs, depuis des années, ces horreurs perpétrées par des gens d’autres cultures, présentant d’autres traits : Staline, Pol Pot, et bien sûr Saddam Husseïn, et prenez connaissance de ce passage, dans l’article de Maggie O’Kane :
Retournant chez lui, dans sa ville natale de Bryson, en Caroline du Nord, après la guerre du Golfe, la première chose que vit le sergent Joe Queen, ce fut un grand calicot, devant le restaurant Hardees Burger, où l’on pouvait lire : « Bienvenue à la maison, Joe Queen ! » Joe Queen, qui avait reçu une étoile de bronze, voulait décompresser, après la guerre, mais la ville de Bryson ne l’entendait pas ainsi. Joe, dix-neuf ans, avait été, immédiatement après Tempête dans le Désert, le premier fantassin américain à franchir la frontière saoudienne à bord d’un bulldozer blindé. Son boulot consistait à enterrer vivants des Irakiens dans leurs tranchées, puis à bien combler lesdites tranchées, afin que le reste de la Grosse Rouge (the Big Red One), comme est surnommée la Première Brigade Blindée Mécanisée, puisse suivre, gentiment et aisément, derrière lui. Joe Queen ne sait pas combien de soldats irakiens il a ainsi enterrés vivants, sur le front.
Mais, cinq ans après, dans sa base militaire, en Géorgie, il se souvient très bien de la façon dont cela fonctionnait :
« Le sable était si fin qu’une fois entamé par la lame du bull, il s’écartait immédiatement sur les côtés, si bien que nous n’avions jamais à faire des va-et-vient. Alors comme ça ; t’avances, à vingt-cinq, trente, trente-cinq kilomètres à l’heure, juste en longeant la tranchée… Tu les vois pas. T’as du sable jusqu’au-dessus des yeux, mais tu sais ç’que t’as à faire. Tu l’as fait tellement souvent qu’tu pourrais l’faire les yeux fermés… J’pense pas qu’y z’aient eu la moindre idée d’ç’qui leur arrivait, pacequ’la tronche qu’y faisaient quand on passait au-dessus d’la banquette d’la tranchée était rien qu’un air stupéfait. Tandis que je me retirais, j’ai vu certains des troufions qu’essayaient de se rendre, mais y z’y sont passés aussi : ils s’sont fait enterrer ! Y avait deux sortes de bull, des vrais, des classiques, quoi, et pis y’avait aussi des tanks, et y foutaient un truc dans l’genre lamed’bull devant. Y’avait des mecs qui marchaient à la rencontre des nôtres en tenant leurs armes en l’air, pour se rendre ; et les tanks les renversaient comm’des quilles pour les bousiller… Y z’ont creusé un gros trou dans l’sabl’ ; y z’y ont foutu les bougnoules, et y z’ont aplani… » Un combattant irakien survivant a décrit la façon dont ses camarades ont été ainsi enterrés vivants, ses amis, qui avaient mangé avec lui, qui avaient plaisanté avec lui… « Je suis incapable de décrire ça. Nous étions amis. J’avais partagé des repas avec certains d’entre eux. Je parlais avec certains d’entre eux. Je ne puis dire ce que je ressens, en ce moment… J’ai vu un gars, il avait été coupé en deux par un bulldozer. Une moitié de son corps était d’un côté, et l’autre, de l’autre, à plusieurs mètres. »
J’espère que vos cauchemars et que ceux de vos collègues hanteront à jamais Joe Queen. Puisse le spectre de ceux que vous avez ensevelis vivants, vous et vos collègues, vous suivent partout où vous irez, pour les siècles des siècles. Amen !
Les fosses communes portent d’ailleurs les noms des commandants qui ont ordonné la décimation de l’Irak en 1991, avec leurs commandants et leurs soldats – chacune d’entre elles est identifiée ainsi. Ironie de l’Histoire, les « fosses communes » de Saddam Hussein semblent, jusqu’ici, du bidon. On n’a trouvé seulement des cimetières militaires, et les tombes des insurgés encouragés par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, à la fin de la décimation des Irakiens, en 1991. La guerre, bien entendu, ne s’est jamais terminée. Les treize années d’embargo qui suivirent ont vraisemblablement causé la mort d’un million deux-cent-cinquante mille personnes.
De plus, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne bombardèrent l’Irak (illégalement) jusqu’à l’invasion (illégale) de 2003. En 2002, ils mirent en œuvre leur destruction de toute vie, de tout être et de quartiers d’habitations entiers, avec les familles à l’intérieur, les enfants en train de jouer, les enfants en train de faire leurs devoirs, les troupeaux de moutons et de chèvres, avec leurs pâtres, bien souvent, là encore, des enfants. Cela, un an, environ, avant que les Etats-Unis n’entament leur opération Southern Focus, histoire de changer de sa stratégie de représailles, en augmentant le nombre global des missions et en sélectionnant des objectifs dans l’ensemble des zones interdites de survol aérien, afin de casser la structure du commandement militaire irakien. Le poids des bombes lancées augmenta, passant de zéro, en mars 2002 et 0,3 en avril 2002 jusqu’à entre 8 et 14 tonnes par mois, en mai-août, et atteignant un pic de 54,6 tonnes, préparatoire à la guerre de l’année suivante, en septembre 2002 (source : Wikipedia) »
Une étude récente du Center for Public Integrity a, lui aussi, découvert des bobards de l’administration Bush, d’une stature telle qu’ils auraient dû provoquer la mise sur la touche de George Deubeuliou (impeachment), conduisant à l’invasion.
Cette étude a recensé 935 fausses déclarations, sur deux années. Elle avait trouvé ces déclarations fallacieuses dans des discours, dans des briefings, des interviews et autres circonstances. Bush et les responsables de son administration ont ainsi affirmé, de manière non équivoque, à au moins 532 reprises, que l’Irak possédait des armes de destruction massive, ou qu’il essayait d’en construire ou de s’en procurer, ou encore qu’il était lié à Al-Qa’ida, ou les deux. « Bush arrive en tête, avec 259 mensonges, dont 231 sur les armes de destruction massive en Irak, et 28 au sujet des liens prétendument entretenus par l’Irak avec Al-Qa’ida, a constaté l’étude. Il n’était coiffé au poteau que par le seul Powell, avec ses 244 assertions fallacieuses quant aux armes de destruction massive irakiennes, et ses 10 au sujet des liens fantasmatiques entre l’Irak et Al-Qa’ida.
L’excès des enfants en bas âge (moins de cinq ans) morts en Irak, dans la période consécutive à l’invasion (2003-2007) dépasse le million. En Afghanistan, après l’invasion, à un million neuf cents milles (2001-2007).
Mentionnons une autre abomination de notre époque : le siège, par Israël, de la bande de Gaza (depuis juin 2007, toujours en cours) ; les chiffres totaux des morts sont peu clairs. Les chiffres de la CIA en matière de mortalité infantile, toutefois, sont effrayants : en 2004, le taux des enfants morts en bas âge s’établit à 23,54 pour mille. En Suède (en 2007), c’est tout juste 2,76 pour mille. Etant donné la suppression des fournitures d’électricité et de la quasi-totalité de tous les produits de première nécessité depuis juin 2007, des données statistiques sérieuses font cruellement défaut – et des exigences incessantes et absolues que soient respectés les droits humains de nos voisins en mondialisation à Gaza, en Irak et en Afghanistan, ainsi que les oubliés de la décimation de l’opération « Pluie brûlante » au Liban. Respectés par ‘nous, le peuple’, ‘we the people’… Commem les agissements génocidaires de Joe Queen, les atrocités perpétrées dans ces pays sont commises en notre nom. « Se taire, c’est être complice »
« Il n’y avait plus personne à tuer », déclara le Général Norman Schwartzkopf après le bain de sang de l’autoroute Koweït-Bassorah, où même les blessés agitant des drapeaux blancs et les médecins qui les accompagnaient furent liquidés.
« Moralement, nous avons vaincu », m’a dit un médecin irakien, peu après. « Nous sommes les nouveaux juifs », est un propos que l’on entend souvent tenir par des Arabes, désormais.
Au moment où j’écris ceci, en une Journée de commémoration de l’Holocauste, il est impossible de se dire qu’il n’est nul besoin de camps de travaux forcés, ni de déportations, ni de Zyklon B, pour faire un holocauste. Quand le chiffre des morts, en Irak, en Afghanistan et à Gaza atteindra les six millions, tandis que le monde reste sur la touche, à regarder, auront-ils aussi leur propre Journée du Mémorial de l’Holocauste ?
Allons nous, nous tous, quelle que soient la couleur de notre peau ou notre religion, jamais retenir une quelconque leçon, avant qu’il ne soit trop tard ?


Source : Global Research,
 
mardi 11 mars 2008
  Aharon Shabtai : Israël, « invité d’honneur » aux salons du livre de Paris et de Turin doit être boycotté
Je pense que, pour M. Sarkozy, c’est une façon de participer à l’occupation israélienne. Il y a une collaboration entre les gouvernements européens et Israël. L’invitation d’Israël en fait partie. Sans l’aide des Etats-Unis, et désormais, sans l’aide de la France, Israël ne pourrait pas poursuivre une telle politique à l’encontre des Palestiniens. Cette aide donne à Israël le feu vert pour attaquer et tuer des Palestiniens, en particulier à Gaza. Il est très regrettable de constater que la France, l’Allemagne et les autres pays européens – qui ont un passé de persécution à l’encontre des juifs – participent, aujourd’hui, à la persécution, par Israël, des Palestiniens et des peuples arabes et musulmans. "
Aharon Shabtai, né en 1939 à Tel Aviv, père de six enfants, vit à Tel Aviv. Il est le plus éminent traducteur en hébreu des tragédies grecques et l’auteur de nombreux recueils de poésie. Il a suivi la Tel Nordau School et l’Educational Institute au Kibbutz Merhaviya. Après son service militaire, il a étudié le grec et la philosophie à l’Université hébraïque, à la Sorbonne et à Cambridge et, de 1972 à 1985, il a enseigné les Études théâtrales à Jérusalem. Il a reçu le Prix du Premier ministre pour la traduction en 1993.


Aharon Shabtai : Israël, « invité d’honneur » aux salons du livre
de Paris et de Turin, doit être boycotté
par Silvia Cattori
Journaliste suisse.
Ses articles

Alors qu’en Italie l’annonce de la venue d’écrivains israéliens à la « Fiera del libro » de Turin, où l’Etat d’Israël est invité d’honneur, a immédiatement suscité une vague de protestations, et que de nombreuses personnalités ont soutenu l’appel au boycott lancé par les syndicats d’écrivains palestiniens, jordaniens, et égyptiens, en France, curieusement, la même invitation au « Salon du livre de Paris » n’a pas fait grand-bruit. Parmi les 40 écrivains israéliens invités, seul le poète Aharon Shabtaï a refusé d’y participer. Il explique ici pourquoi il faut boycotter ces salons - qu’il qualifie d’entreprise de propagande en faveur d’Israël - ainsi que tout événement culturel où cet Etat est célébré.






Aharon Shabtai (2): Ce salon sera inauguré par le président français, Nicolas Sarkozy, ainsi que par le président israélien, Shimon Peres. Dans ces conditions, aller au Salon du Livre de Paris en tant qu’écrivain, figurant dans la délégation officielle israélienne, cela signifie que vous vous drapez dans les couleurs du drapeau israélien. Tous les jours, Israël perpètre des crimes de guerre, et inflige des punitions collectives aux Palestiniens. Il n’y a aucune raison de célébrer quoi que ce soit. Israël viole toutes les lois internationales. Pas seulement la Convention de Genève. La Cour Internationale de Justice de La Haye a condamné la muraille illégale qu’Israël a érigée sur le territoire palestinien confisqué.Ce salon du livre, ainsi d’ailleurs que toute autre sorte de manifestation où l’Etat d’Israël est invité, n’est pas un moyen de promouvoir la paix au Moyen-Orient, ni un moyen d’apporter la justice aux Palestiniens. Il s’agit uniquement de propagande, visant à donner à Israël une image de pays libéral et démocratique.Un Etat qui perpétue une occupation militaire et commet, quotidiennement, des crimes à l’encontre de civils, ne mérite pas d’être invité à une manifestation culturelle quelle qu’en soit la nature. Nous ne saurions accepter d’être considéré comme faisant partie de cet Israël là, qui n’est pas un pays démocratique, mais bien un pays d’apartheid. Nous ne saurions soutenir cet Etat, en quoi que ce soit.
Silvia Cattori : Donc, en invitant l’Etat d’Israël à célébrer ses soixante années d’existence, la France et les organisateurs de ce Salon sont en train, à votre avis, de faire une énorme erreur ?
Aharon Shabtai : Cela n’est pas une erreur ! C’est une politique ! Je pense que, pour M. Sarkozy, c’est une façon de participer à l’occupation israélienne [3]. Il y a une collaboration entre les gouvernements européens et Israël. L’invitation d’Israël en fait partie. Sans l’aide des Etats-Unis, et désormais, sans l’aide de la France, Israël ne pourrait pas poursuivre une telle politique à l’encontre des Palestiniens. Cette aide donne à Israël le feu vert pour attaquer et tuer des Palestiniens, en particulier à Gaza. Il est très regrettable de constater que la France, l’Allemagne et les autres pays européens – qui ont un passé de persécution à l’encontre des juifs – participent, aujourd’hui, à la persécution, par Israël, des Palestiniens et des peuples arabes et musulmans.
Silvia Cattori : Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il faut ne faut pas mélanger la culture et la politique ?
Aharon Shabtai : Pourquoi les séparer ? Dans la tradition européenne, comme chez les Grecs, des écrivains, tels Voltaire, Rousseau et Thomas Mann, ont toujours lutté contre l’oppression et pour la liberté. Les intellectuels et les écrivains progressistes se sont de tout temps engagés dans la critique politique.

Silvia Cattori : Donc, vous condamnez ceux qui s’apprêtent à participer à ce Salon, comme Amoz Oz [4], Avraham B. Yehoshua, Aharon Appelfeld, David Grossman, Zeruya Shalev, Etgar Keret, Orly Castel-Bloom, et autres ?
Aharon Shabtai : Oui ! Bien entendu ! Je les condamne, car, en agissant comme ils le font, ils contribuent à la propagande israélienne, et ils collaborent avec les occupants israéliens !
Silvia Cattori : Les avez-vous appelés à se joindre à votre action de boycott ?
Aharon Shabtai : Mais des écrivains tels Amoz Oz, David Grossmann et autres, ne veulent absolument pas boycotter Israël ! Je n’attends rien d’eux : ce sont des ambassadeurs d’Israël. Ils sont tout à fait coutumiers de la collaboration avec le gouvernement israélien ; ils font partie de l’appareil de propagande israélien. Aussi, il est tout-à-fait naturel, pour eux, d’aller partout où Israël est officiellement invité. Ils travaillent pour le gouvernement israélien.
Silvia Cattori : Ces écrivains israéliens sont donc bien des « collaborateurs » ?
Aharon Shabtai : Oui, bien sûr. Ces invitations sont, en effet, généralement lancées par un gouvernement qui perpétue le maintien du peuple palestinien sous une occupation militaire. Je pense que tout intellectuel, que tout écrivain, doit refuser de participer à toute réunion durant laquelle un anniversaire d’Israël puisse être célébré. Au lieu d’y aller, ils doivent aider les Palestiniens à recouvrer leurs droits, leurs terres et leur eau.Il est de notre devoir de combattre les discriminations et les persécutions israéliennes ; d’avoir la même attitude que celles qu’eurent les écrivains, durant la lutte contre le régime d’apartheid sud-africain ; l’attitude qu’eurent des écrivains progressistes radicaux comme Brecht, Aragon, Breton, qui organisèrent, sous le nazisme, un Congrès et s’efforcèrent de lutter autant qu’il était possible contre la discrimination et la persécution dont les juifs étaient les victimes.
Silvia Cattori : Est-il vrai alors que le gouvernement israélien se sert des Israéliens œuvrant dans les domaines des arts et des lettres dans le cadre de son réseau de relations publiques, pour mener sa guerre d’information, comme un moyen visant à afficher un visage avenant d’Israël ? [5].
Aharaon Shabtai : Oui ; le régime israélien utilise des artistes, ces créateurs, comme des agents de relations publiques ; tout-à-fait à la manière dont les écrivains soviétiques, à l’époque de l’URSS, étaient mobilisés par le régime.Ainsi, les écrivains israéliens se rendent, aujourd’hui, à Paris, en tant que collaborateurs d’un régime odieux, et comme partie prenante à ce régime. Dans une telle situation, quand de tels crimes sont perpétrés, jour après jour, par Israël à l’encontre des Palestiniens, quiconque ne coupe pas tous liens avec le gouvernement israélien – c’est une donnée objective – collabore avec Israël, et fait œuvre de propagandiste pour cet Etat.
Silvia Cattori : ہ vos yeux, toutes les personnes honnêtes et humaines devraient boycotter non seulement les expositions de Paris et de Turin, mais aussi l’ensemble des célébrations des « Soixante ans d’Israël » ? Donc, la seule solution, pour les écrivains israéliens, serait d’avoir suffisamment de courage pour perdre certains de leurs privilèges, de répondre aux Palestiniens, qui en appellent désespérément à un boycott [6], et d’appliquer à Israël un traitement identique à celui qui a été appliqué à l’Afrique du Sud ?
Aharon Shabtai : Oui, exactement. Je pense que nous Israéliens devons œuvrer à notre avenir commun, avec les Palestiniens, et ne pas soutenir le militarisme d’Israël. La poursuite de l’occupation et la guerre sont de très graves dangers pour l’avenir des Juifs, des Israéliens, et de nos enfants. Nous pouvons contribuer à mettre un terme à cette occupation en cessant de flagorner l’Etat d’Israël.

Silvia Cattori : Un écrivain israélien arabe, M. Sayed Kashua, a apparemment accepté d’aller au Salon du Livre, à Paris, et à Turin, avec la délégation israélienne !
Aharon Shabtai : Son nom a été mis par Israël sur la liste officielle, comme ceux des trente-neuf autres écrivains. C’est quelqu’un de bien. Mais sa situation d’Arabe israélien n’a rien de confortable. C’est sans doute dangereux, pour lui, de boycotter Israel. Il doit avoir peur. Il pourrait perdre son travail. La vie des Arabes israéliens, vivant en Israël, est très dégradée ; c’est très difficile, pour eux, de survivre. Comme tous les Arabes israéliens, Kashua est considéré comme un citoyen de deuxième catégorie, par Israël. Cela n’est pas mon cas ; j’appartiens, en ce qui me concerne, à la classe dominante, je suis juif, je peux boycotter sans encourir personnellement de danger ; mais un Arabe israélien doit faire extrêmement attention.
Silvia Cattori : A l’extérieur aussi ; les intellectuels qui appellent au boycott contre Israël ne sont pas dans une position aisée !
Aharon Shabtai : Vous, les Européens, vous avez décidé de boycotter le peuple occupé de Palestine parce qu’ils ont élu démocratiquement le gouvernement Hamas ; et voilà que maintenant, vous continuez à boycotter la population de Gaza et à collaborer avec Israël contre le peuple palestinien et contre son gouvernement !Gaza est un ghetto, un camp de concentration ! En même temps, vous, les Européens, vous célébrez Israël, sans la moindre considération pour le calvaire de près de quatre millions de Palestiniens, qui vivent dans une situation similaire à celle des Noirs soumis au régime de l’apartheid, dans l’Afrique du Sud blanche.Il est difficile de trouver les mots justes permettant d’exprimer une telle absurdité. Le calvaire des Palestiniens est pire que celui des Noirs en Afrique du Sud soumise à l’apartheid.Les Palestiniens sont affamés, ils sont bombardés quotidiennement, ils se font tuer à grande échelle. La situation, à Gaza, soumise aux opérations militaires agressives d’Israël, est horrible.En invitant Israël, le gouvernement Sarkozy sait que cela va l’encourager à poursuivre son occupation et ses crimes contre les Palestiniens.Je ne pense pas que les Européens, avec les valeurs qui sont les leurs, puissent inviter un pays tel qu’Israël, et participer aux célébrations de son soixantième anniversaire. Les Salons de Paris et de Turin ne sont qu’une énième occasion, pour Israël, de faire de la propagande et de se gagner un surcroît de soutien à son occupation militaire.Quand le Kosovo se battait contre la Serbie, l’Europe a pris partie pour le Kosovo, et elle a fait la guerre à la Serbie. La Serbie était le propriétaire en titre du Kosovo, mais, en dépit de cela, le monde a combattu la Serbie et il l’a bombardée. Dans le cas qui nous occupe, c’est exactement l’opposé. Israël écrase un territoire occupé. Et vous, les Européens, vous allez aider les occupants israéliens, et pas les Palestiniens, qui souffrent, sous cette occupation ? Pourquoi, ce deux poids – deux mesures ?
Silvia Cattori : Jusqu’à présent, il était impossible, fût-ce au sein du mouvement de solidarité avec les Palestiniens, de traiter Israël avec la même sévérité que le régime sud-africain d’apartheid. Quand l’intellectuel helvétique Tariq Ramadan a simplement déclaré que si nous voulons être cohérents et respecter la dignité de l’être humain, nous devons boycotter cette manifestation, il a été vilipendé et accusé d’encourager l’« antisémitisme » [7]. Dans le cas d’Israël, le boycott est souvent considéré par les gens de religion juive, ainsi que par les représentants des partis de gauche, comme un acte « antisémite » !
Aharon Shabtai : Les juifs refusent de voir que près de quatre millions de Palestiniens vivent, actuellement, dans des camps de concentration, dans des camps de prisonniers, comme à Gaza.Les gens, en Europe, ne savent pas exactement quelle est la réalité, ici. C’est totalement stupide, d’utiliser le mot « antisémite », et de blâmer ceux qui appellent à boycotter Israël ! Je suis né ici, mes enfants vivent ici, et moi aussi, j’exige le boycott d’Israël, moi aussi, je pense comme ceux que l’on accuse « d’antisémitisme ». Récemment, Benny Ziffer, le rédacteur en chef du supplément littéraire du quotidien israélien Haaretz, a appelé au boycott du Salon du Livre, lui aussi.Ces allégations d’« antisémitisme » ne sont que pure propagande. Jusqu’à récemment, Israël a réussi à faire en sorte que les Européens soutiennent l’occupation. Mais, après la guerre contre le Liban, et après le blocus de Gaza, les peuples européens ne peuvent continuer à soutenir Israël. Les appels au boycott n’ont strictement rien à voir avec je ne sais quel racisme.
Silvia Cattori : Alors que, dans les universités britanniques, il est possible de refuser d’inviter des écrivains ou des scientifiques israéliens, en Europe continentale, la gauche consensuelle ne répond jamais à l’appel au boycott lancé par les Palestiniens. Pourquoi ?
Aharon Shabtai : Je ne comprends pas ce que signifie ce terme de « la gauche », dès lors que ses tenants ne coupent pas toutes relations avec Israël ? Je pense qu’énormément de gens ont peur de se voir accuser d’« antisémitisme ». Aujourd’hui, la signification réelle de l’Holocauste est totalement falsifiée. Il y a bel et bien une industrie de l’Holocauste, qui a été privatisé par la propagande israélienne ; c’est répugnant.
Silvia Cattori : Des gens manifestent-ils leur soutien à votre prise de position ?
Aharon Shabtai : Naturellement. Je reçois beaucoup de lettres d’Europe. Je sais que les gens se sentent concernés ; ils n’ont rien contre les juifs, mais ils condamnent la brutalité de la politique israélienne. C’est cela, que les médias taisent.Les gens ont soutenu Israël durant tellement d’années ! Mais aujourd’hui, par leurs réactions, nous constatons que les sentiments des gens ordinaires sont très majoritairement opposés à la domination et au militarisme d’Israël. Mais, dans les médias, vous n’en trouvez aucune trace ! Parce que les médias - nous l’avons vu, à propos de la guerre contre l’Irak- sont du côté du pays qui fait la guerre. Les médias sont pro-israéliens.
[1] « Le poète israélien Aharon Shabtai dit non au Salon du livre de Paris », silviacattori.net, 22 janvier 2008.
[2] Aharon Shabtai, né en 1939 à Tel Aviv, père de six enfants, vit à Tel Aviv. Il est le plus éminent traducteur en hébreu des tragédies grecques et l’auteur de nombreux recueils de poésie. Il a suivi la Tel Nordau School et l’Educational Institute au Kibbutz Merhaviya. Après son service militaire, il a étudié le grec et la philosophie à l’Université hébraïque, à la Sorbonne et à Cambridge et, de 1972 à 1985, il a enseigné les Études théâtrales à Jérusalem. Il a reçu le Prix du Premier ministre pour la traduction en 1993.
[3] « Nicolas Sarkozy, la France et Israël », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 février 2008.
[4] Au sujet d’Abraham Yehoshua, Amos Oz et David Grossman lire également « Omar Barghouti et la Fiera del libro de Turin : La gauche… est-ce que vous vous souvenez de la bataille contre l’apartheid ? », par Michelangelo Cocco, Il Manifesto du 22 janvier 2008 et Mondialisation.ca, 23 janvier 2008.
[5] Le quotidien Haaretz, a rapporté (août 2007) que le Ministère des affaires étrangères (par le biais du DCSA : Division for Cultural and Scientific Affairs) utiliserait les écrivains pour promouvoir une belle image d’Israël ; et que tout un va et vient d’écrivains « officiels » sont aidés pour faire la promotion et les traductions de leurs livres en diverses langues.
[6] « Egyptian writers protest at Israel’s Paris book fair invite », AFP, 22 janvier 2008.Parmi les personnalités qui appellent au boycottage : les écrivaines Susan Abulhawa (Etats-Unis) Rita Amabili (Canada) ; Tariq Ali, John Berger, le chef d’orchestre Riccardo Muti, le chorégraphe Omar Barghouti. « Above Politics ? "Out of Israel" and into Complicity », par Omar Barghouti.
[7] « A propos de l’appel au boycott de la Foire du livre de Turin », par Tariq Ramadan, Réseau Voltaire, 5 février 2008.
Citation de T. Ramadan : « Toutes les femmes et tous les hommes de conscience - et cela ne concerne pas seulement les Palestiniens et les Arabes - devraient, à mon sens, boycotter la Foire (comme le Salon de Paris d’ailleurs) dont l’invité d’honneur est un pays qui ne respecte pas le droit et la dignité des peuples. »
Silvia CattoriJournaliste suisse Réseau Voltaire
Posté par Adriana Evangelizt
Silvia Cattori : En décembre 2007, ayant appris que votre nom figurait parmi les noms de quarante écrivains israéliens invités au Salon du Livre de Paris, dont Israël sera le « pays hôte d’honneur », vous avez affirmé qu’il est impossible de participer à un « événement culturel où Israël, qui commet des crimes contre des civils quotidiennement », est, lui aussi, invité [1]. Apparemment, trente-neuf écrivains israéliens ne considèrent pas leur participation comme problématique ?

par Adriana EVANGELIZT publié dans : Sarkozy/Israel //

Lundi 10 mars 2008
 
  Génocide des Irakiens par l’arme atomique



01-03-2008

Le 25 février 2008 s’est tenue une conférence sur l’épidémiologie du cancer à Bassorah au sud de l’Irak.Elle a réuni des médecins irakiens, de nombreux experts en cancérologie et des ONG, coïncidant avec la journée mondiale du cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Actuellement, selon le Dr Omran Sokar, l’incidence est de 70 pour 100 000 personnes par an dans la région de Bassorah comparée à 45 pour 100 000 en 1995. En outre, la fréquence des cancers s’était notablement accrue en 1994-1995 avec un délai de 3 à 4 ans après la guerre de 1991, ce qui représente une période d’incubation normale après exposition à un agent ionisant.Comparé à 2005, le nombre des cas de cancer s’est accru de 50-100% à Bassorah, avec comme facteurs favorisant la poussière radioactive, la pollution chimique et des modes de vie incluant le tabagisme.Un chercheur en pollution environnementale incrimine en premier lieu la pollution radioactive.Durant l’attaque de la Coalition en 2003 qui porte le doux nom bien justifié d’Oil acronyme de Operation Iraqi Liberation, des munitions faites d’uranium appauvri ont été utilisées contre des sites militaires au sud de l’Irak. Jusqu’en 2004, plus de 100 sites irradiés ont été recensés autour de Bassorah.La majorité des cancers diagnostiqués concernent des personnes résident près de zones contaminées, comme AlCheayba, AboulKhassib, AlZoubaïr, Qorna soit qu’elles aient été la cible des attaques des forces de l’invasion, soit qu’elles aient été des lieux de dépôt de matériel militaire irradié.À l’heure où des menaces pèsent sur l’Iran en raison de sa volonté de développer du nucléaire civil, l’arme nucléaire sous la forme non d’une bombe thermonucléaire explosive patente mais de munitions qui continuent à tuer bien au-delà de leur impact, est employée massivement pour un génocide tout à fait contemporain sans qu’aucun chantre de la Mémoire en Occident ne puisse s’émouvoir et dire « plus jamais ça
».

Convergence des Causes
1er mars 2008
 
mardi 4 mars 2008
  La shoah à Gaza en hébreu dans le texte




01-03-2008
Assassinats d'enfants par IsraëlQuelques semaines avant le désengagement des 7500 colons de la bande de Gaza, Ilan Pappe, l’universitaire israélien qui appartient à la petite communauté des nouveaux historiens qui ont osé interrogé les mythes fondateurs d’Israël pour y découvrir la réalité de la Naqba de 1948 organisée et planifiée de longues date par les idéologues sionistes, avait alerté le monde. L’armée sioniste et son peuple complice risquaient de s’adonner à de véritables massacres sur les Palestiniens de Gaza puisque plus aucune parcelle ne serait plus sanctifiée en l’absence d’Israéliens.
Michel Warshawski, fondateur du CIA, Centre d’Information Alternative dans la ville d’Al Qods occupée, avait alors commis un texte qui se moquait affectueusement de son ami Pappe pour son mauvais pronostic mais néanmoins avec la pointe de mépris qu’il faut pour discréditer totalement ce que pourtant les conseillers de Sharon déclaraient déjà haut et fort.
Matan Vilnaï dans sa déclaration à la Radio De l’armée d’occupation a employé le mot Shoah pour expliquer la détermination du ministère de la Défense dont il est vice-ministre à « punir » les Palestiniens de Gaza de répondre à leur enfermement en envoyant des roquettes Qassam aux tirs si imprécis qu’elles font rarement des dégâts.
Shoah est le mot hébreu exclusif pour désigner le génocide des Juifs par les Nazis.

Ce que Warshawski n’a pas voulu voir ni admettre se déroule actuellement sous nos yeux d’animaux fascinés par la désinformation fournie par les Merdias.
33 palestiniens assassinés en deux jours dont cinq adolescents et un bébé de quelques mois.
Ces morts-là n’ont pas de visage pour le monde hypnotisé par la propagande sioniste.
Le très petit nombre de victimes juives de la Résistance Palestinienne mérite cependant un concert de solidarité à Los Angeles en présence de toutes les stars d’Hollywood et l’adresse de messages de soutien de la part des trois candidats restants à l’élection présidentielle étasunienne.
Une moyenne de cinq à dix tués par jour et des dizaines d’emprisonnés, cela ne fait pas des camps avec des chambres à gaz et des milliers de morts en une seule fois, cela fait des camps d’extermination lente de population souvent deux à trois fois réfugiée (1948,1967, 1973).

Maintenant qu’un militaire défroqué comme Matan Vilnaï co-auteur du crime de Sabra et Chatila l’a dit lui-même, le traitement des Palestiniens par le régime criminel d’Israël vaut bien une Shoah étirée sur plusieurs décennies.

Convergence des Causes
1er mars 2008
 
  EUROPE-1 OU LA VOIX DE TEL-AVIV EN FRANCE.

Electron libre


Lettre ouverte à M. Yvon Levaï.
J'ai écouté ce matin Dimanche 2 Mars 2008, vers 8h.30, votre "Revue de Presse" en pensant candidement, y trouver matière à information, au sujet des Crimes de Guerre que l'armée d'occupation sioniste est en train de perpétrer depuis mercredi 27 Février 2008 contre les populations civiles affamées et désarmées de l'enclave de Gaza, soumise par ailleurs depuis plus de 8 mois, à un blocus total.Je m'attendais à vous voir relayer par le commentaire, les terribles images de ces dizaines d'enfants et de bébés déchiquetés à coups de roquettes ou de fusées, tirées depuis des chars ou des avions par l'armée criminelle israélienne et diffusées, même par certaines chaînes américaines et européennes et faisant état d'au moins 103 morts depuis mercredi, dont un tiers d'enfants entre 5 mois et 17 ans.Je m'attendais à vous entendre – ne serait-ce que pour l'honneur journalistique -, évoquer les images de ces dizaines et ces dizaines d'habitations palestiniennes effondrées sur leurs habitants durant leur sommeil et éventrées dans un insoutenable enchevêtrement de chair humaine, de débris de meubles ou de couvertures lacérées.Non ! Rien de tout cela. Vous avez manifestement cherché à détourner l'attention de vos auditeurs. d'un grave sujet d'actualité internationale, en faisant dans le jeu de mots facile, du genre éculé de: "comment va Thucydide ?" Ou bien en vous étalant vulgairement sur des considérations liées au mot "con" – comme quoi on n'échappe jamais à ce qu'on est soi même. Mais passons…..Je voudrais vous dire, moi, citoyen algérien, arabe et antisioniste que vous faites ici preuve d'une véritable mièvrerie professionnelle. Car, même si les laquais du lobby judéo-sioniste comme vous l'êtes, croyez avoir piégé le peuple français entre un président ultra-sioniste psychotique et les grands groupes médiatiques sous contrôle judéo-sioniste, vous ne trompez plus grand monde. Et c'est avec plaisir que je découvre de jour en jour, combien une grande partie de l'intelligentsia française est en train de s'affranchir de cette interminable et odieuse campagne de culpabilisation du Peuple français qui dure depuis des décennies. Ceci, n'en déplaise à votre chef de file M. Sarkozy, qui a cherché ces derniers jours, à ranimer la mèche moribonde de l'humiliation, en en transférant le poids, sur les frêles épaules d'une nouvelle génération, celle des écoliers de France. Honte à vous, M. Levaï, moralement comme professionnellement. !
– Abdelkader DEHBI -
 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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