ELWATAN-ALHABIB
vendredi 22 février 2008
  Petite chronique de la récession III



21-02-2008
Avec un baril du brut léger qui avoisine les 100 dollars ce jour, les ressources des pays producteurs s’envolent. Pour 2007, les recettes fiscales de l’Algérie ont atteint du simple fait de la rente pétrolière accumulée passivement 27 milliards d’euros, de quoi rafraîchir la peinture des murs que soutiennent les chômeurs ‘hittistes’ depuis des années. Mais sans doute, ils resteront invisibles, confondus avec l’ocre du pisé, par le pouvoir davantage intéressé à se payer sur l’achat d’armement qui s’oxydera dans le désert pollué et enrichira Marcel Dassaut. Et qu’importe que les médias détenus par le marchand d’armes excellent dans les propos stigmatisant l’Arabe et le Musulman en France en majorité un Algérien qui a fui la Hogra en risquant sa vie sur une patera.

Le scandale d’Enron juste avant l’effondrement des deux tours du World Trade Center, prélude à la guerre étasunienne sans fin, semble n’être qu’un petit prodrome des fraudes commises par les grands patrons. La révélation de l’énorme fraude à la Société Générale et l’abandon par la BNP du projet de son rachat sera l’occasion peut-être aux fonds souverains koweitiens d’acheter des participations dans des établissements européens.L’Autorité d’Investissement du Koweit gère des fonds provenant du pétrole soit 250 milliards de dollars (chiffre approximatif), de quoi investir dans nombre de banques aux actifs dépréciés comme Northern Rock ou le Crédit Suisse. Kia a déjà investi dans Citigroup t Merrill Lynch aux US(a).Les montants aux mains des fonds souverains totaliseraient 3 200 milliards de dollars et ils sont en voie de se décupler pour les prochaines années, de quoi faire pas mal d’emplettes surtout en période de solde des établissements financiers.Les pays de l’Opep annonceront sans doute la réduction de leur production, témoignant du dépassement du pic, ce qui poussera le baril bien au-delà des 100 dollars, alors que le conflit entre le Venezuela et Exxon Mobil tend le marché.Le prochain président russe aura été le PDG de Gazprom, sans transition. Le pouvoir est directement aux mains des pétroliers comme aux US(a), sauf que Gazprom n’est pas seulement exploitatrice de gisements sous licence. Gazprom possède les champs de l’or noir et du gaz russes, ce qui en fait une entité immensément puissante.L’indépendance du Kossovo décidée en dehors de l’OTAN n’est pas pour plaire aux dirigeants du Kremlin et les nations européennes devront faire leur choix d’abandonner leur posture de soutien à l’ancienne puissance impériale étasunienne pour reconstituer un axe économique qui passe par Moscou et Pékin.Les US(a) ne sont pas capables de tenir un autre front en plus de l’Irak et de l’Afghanistan, la récente enquête auprès de centaines d’officiers US en atteste. Leur matériel militaire est plus que surmené par son utilisation intensive depuis sept ans, comme s’il n’avait été conçu que pour dissuader, pas pour être utilisé pour « de vrai ».Le Royaume-Uni doit réviser à la baisse son budget de modernisation de son aviation.Vite, vite que ce truc inventé en Occident pour l’Occident, le capitalisme basé sur la monnaie qui produit de la monnaie et l’exploitation des humains par une petite ‘élite’ quand ce n’est pas de l’extermination rend son dernier souffle, car bientôt la planète aura soif d’eau et de pétrole.

Convergence des Causes
21 février 2008
 
  Il les a qualifiés de sionistes sur le mode chrétien
Chibane appelle les services de sécurité à s’opposer aux évangélistes américains
Abderrahmane Chibane, président de l’association des oulémas musulmans algériens, a indiqué que l’église évangéliste en Algérie « recourt à des méthodes qui appellent à la vigilance des services de sécurité ». Il a déclaré que des évangélistes du Nord de l’Amérique, qui font partie des néoconservateurs, « visitent certaines wilayas à des fins politiques ».Dans une longue lettre distribuée à la presse hier, Chibane a déclaré que les évangélistes nord-américains et les prêtres européens, qui visitent l’Algérie, « sont animés par une même conviction ». Les deux parties entreprennent selon lui, des contacts avec certains de leurs amis dans différentes wilayas afin de « servir des objectifs politiques » qu’il n’a pas déterminés.Chibane a révélé que les évangélistes sont animés par une même conviction selon laquelle les autres chrétiens ont trahi le message du Christ, et le monde ne vivra en harmonie qu’avec son retour, après l’édification d’un Etat qui regroupe tous les juifs du monde sur la terre de Palestine.Chibane a qualifié cette croyance de « sionisme sur le mode chrétien », indiquant que « nos enfants algériens qui ont choisi le Christianisme comme religion ont adopté cette croyance ». Il a ajouté que l’activité de l’association des oulémas « s’accentue sur l’application de la loi sur les religions, en dehors de l’islam, sur l’ensemble du territoire », tout en soulignant que l’appareil sécuritaire doit impérativement intervenir pour faire appliquer la loi de l’exercice des cultes pour les non-musulmans.Chibane a précisé, dans sa lettre, que les évangélistes s’adressent généralement « aux pauvres, aux malades et aux illettrés ».18-02-2008Par H. Yes/ Traduit par F.L
Commentaire: Monsieur Chibane a tout à fait raison. Les évangéliques américains soutiennent ouvertement que tous les juifs de la terre doivent être réunis en Palestine, pour le retour du Christ et la bataille finale de l'Harmaguedon contre L'antéchrist. Ils disent ouvertement que les musulmans sont les soldats de L'antéchrist et qu'ils seront exterminés, ainsi que les juifs qui ne voudront pas se convertir. Le Mossad encourage cette folie furieuse, tout en en riant, parce qu'elle porte des germes de destruction sur les terres d'islam. Les sionistes chrétiens, Suisses et Américains, ont mobilisé des milliards de dollars pour convertir le maximum de musulmans, notamment au sein des "minorités". G.W.Bush est l'un des plus fervents défenseurs de cette croisade insidieuse.
Mais Monsieur Chibane, qui se réveille un peu tard et qui appelle les services de sécurité à s'opposer à cette mortelle entreprise, devrait savoir que parmi ces services de sécurité, certains ont apporté une aide importante à ces évangéliques durant la période dite des années de sang. Parce que dans leurs cerveaux malades, ils ont estimé que cela pouvait servir leurs desseins.
Donc, puisque Monsieur Chibane, en bon musulman, s'investit dans la défense de sa communauté et de s religion, pourquoi ne dit-il pas toute la vérité sur cette monstrueuse manipulation. Et pourquoi d'ailleurs ne dénonce-t-il pas ce régime criminel qui opprime sa communauté et les enfants de son pays, quelle que soit leur religion? Il est bien placé, pourtant, pour savoir que les monstres qui nous dirigent sont mille fois plus criminels que tous les Evangéliques réunis. La meilleure preuve en est que malgré toutes les formidables moyens qu'ils ont mis en oeuvre, les Evangéliques n'ont pu convertir qu'une poignée de désespérés alors que les "décideurs" ont jeté des milliers de jeunes harragas à la mer. Sans compter les millions d'Algériens qu'ils ont précipité dans la détresse. Et lui, Président des Oulémas algériens, n'a rien trouvé de mieux à faire que de détourner le regard et de se taire. Est-ce là un comportement digne d'un bon musulman? D'un alem qui plus est?
D.B
 
vendredi 15 février 2008
  Noam Chomsky, philosophe, adversaire de la politique menée par la Maison-Blanche
Pourfendeur acharné des va-t-en-guerre !


La mise au pas des individus, même avec les meilleures intentions du monde, va à l’encontre de la nature et ne conduit pas à la paix et à la sérénité mais au fanatisme et à la guerre. J’ai beau chercher la vérité dans les masses, je ne la rencontre, quand je la rencontre, que dans les individus. La calomnie est comme la fausse monnaie : bien des gens qui ne voudraient pas l’avoir émise la font circuler sans scrupule. Les Etats-Unis, en fait, constituent l’une des cultures les plus religieuses, les plus extrêmes et fondamentalistes du monde, non pas en tant qu’Etat, mais comme culture populaire .
Eminent linguiste, dont les ouvrages font référence, il s’est davantage fait connaître grâce à sa philosophie politique radicale et ses analyses qui en ont fait un spécialiste de renommée mondiale. L’homme est audacieux et ne met pas de gants pour dénoncer la politique actuelle de l’Administration Bush qui constitue indéniablement une rupture avec la position traditionnelle des Etats-Unis, dont l’équation aujourd’hui est ambiguë. Dominer le monde ou sauver la planète ? La question ainsi posée tourmente notre philosophe qui a écrit un livre sur le thème en s’appuyant sur un travail de recherche de premier ordre et sur l’exploitation de nombreuses archives. Chomsky Noam analyse avec autant d’indignation que d’humour le discours du projet américain dont il souligne l’illogisme et l’injustice. Il cite, à ce propos, Bertrand Russel qui avait conçu un jour de sombres pensées sur la paix mondiale : « Après bien des âges où la terre a produit d’inoffensifs trilobites et papillons, l’évolution a progressé jusqu’à engendrer des Néron, des Gengis Khan, des Hitler. Mais il s’agit, je crois, d’un cauchemar passager. La paix reviendra. » Pour Chomsky, la prévision est sans nul doute exacte à un certain niveau. L’important est de savoir si nous parviendrons à nous réveiller du cauchemar avant qu’il n’engloutisse tout et à donner un peu de paix, de justice et d’espoir au monde, ce qui aujourd’hui même est à portée de nos moyens d’action et de notre volonté. Comme l’écrit son ami Chesney, « L’ordre nouveau actuel a engendré des crises économiques et politiques de très grande ampleur partout à travers la planète. La société est le théâtre d’une agitation considérable. Il faut s’attendre à d’énormes bouleversements dans les années à venir.


Un avenir incertain


Toutefois, on ne sait guère sur quoi ils déboucheront et il y a peu de raison de croire qu’ils trouveront nécessairement une solution démocratique et humaine. L’issue en sera déterminée par la manière, dont nous, le peuple, saurons nous organiser, réagir et agir. » En écho, Chomsky, dans une réplique, démonte les rouages de l’impérialisme américain. Avec une remarquable acuité, il passe au crible les mobilisations des altermondialistes, les dysfonctionnements de l’ONU et son impuissance devant l’oncle Sam, les fondements de l’économie mondiale : Chomsky démontre, citations à l’appui, comment les gouvernements des Etats-Unis, n’ont de cesse de violer la déclaration universelle des droits de l’homme, tout en l’utilisant contre leurs ennemis. La vision de Chomsky sur les rapports sociaux, si elle est originale, n’en est pas moins riche en enseignements. Pour lui, « la liberté d’expression pour être réellement le reflet d’une vertu démocratique, ne peut se limiter aux opinions que l’on approuve, car même les pires dictateurs sont favorables à la libre diffusion des opinions qui leur conviennent. En conséquence de quoi la liberté d’expression se doit d’être défendue, y compris et même avant tout pour les idées qui nous répugnent. » C’est que, depuis le démantèlement du bloc socialiste, les Etats-Unis étrennent en solo le dogme néo-libéral, sous couvert de mondialisation pour défendre au mieux leurs intérêts stratégiques et assurer leur domination sur le reste du monde. Pour Chomsky, « la compétition est truquée et les pays riches en position de force recourent à toutes sortes de mesures qui sont autant de violations déguisées de la liberté qu’ils prétendent défendre. »


Une compétition truquée


Chomsky qui avait été l’un des premiers à condamner l’invasion de l’Irak avait par la suite procédé à des analyses pointues à ce sujet, qui avaient mis dans l’embarras les experts du Pentagone. Il avait déduit que les véritables motifs n’étaient pas très obscurs ni difficiles à comprendre. « Il existe depuis longtemps un intérêt pour cette zone. L’Irak possède la seconde réserve de pétrole du monde et en ce sens, contrôler le pétrole irakien et de surcroît établir des bases militaires américaines en Irak, placerait les Etats-Unis dans une position plus forte pour dominer le système énergétique international. Contrôler l’approvisionnement mondial du pétrole a toujours été l’axe directif de la politique des Etats-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. » Chomsky pousse plus loin son analyse pour affirmer que Washington ne s’en tiendrait pas seulement à l’Irak. D’autres cibles sont dans sa ligne de mire. « Les Américains en ont besoin pour la prochaine élection présidentielle et pour cela, ils poursuivront leur aventure belliqueuse. Les prochaines cibles ? La Syrie est une possibilité. Israël serait ravi de participer. Véritable base militaire offshore des USA, Israël détient une force militaire énorme. Ses forces aériennes et terrestres sont plus importantes et plus avancées que toutes celles des pays qui forment l’OTAN et les Etats-Unis sont derrière tout cet énorme appareil militaire. L’Iran est une autre option, bien que plus complexe parce que c’est un pays difficile à dominer et à contrôler. » A propos du 11 septembre 2001, Chomsky s’est fendu d’un opuscule original, loin des thèses généralement répandues. « Ces attaques, soutient-il, sont indirectement les conséquences de la politique américaine. Leurs auteurs proviennent de réseaux terroristes dont les racines plongent dans les armées mercenaires organisées, entraînées et armées par la CIA.


La CIA à la base de tout


L’organisation de ces forces armées a commencé en 1979 lorsque des appuis secrets ont été apportés aux Moudjahidine qui se battaient contre le régime Afghan, en une tentative qui a même piégé les Soviétiques. Comme les informations concernant le terrorisme international sont devenues par trop embarrassantes à répéter par Washington, l’objectif est devenu la promotion de la démocratie. Les médias ont rapidement bondi sur l’occasion, ont vite découvert qu’il s’agissait de la guerre la plus noble de l’histoire, poursuivant la mission messianique de Bush d’apporter la liberté et la démocratie au monde. » Dans un autre registre, Chomsky est persuadé que la principale menace contre les intérêts américains dans le tiers-monde, c’est tout mouvement ou parti politique qui souhaite corriger la position déséquilibrée de son pays et utiliser ses richesses nationales dans l’intérêt de la majorité de son peuple. Les Américains vont devoir s’affronter aux forces qui proposent des politiques socioéconomiques plus égalitaristes et donc menaçant leurs intérêts. Chomsky est sans appel dans ses prédictions en direction du monde arabe : « C’est un monde désorganisé et chaotique où existent des régimes hautement autoritaires et brutaux. Nous ne savons pas quelles sont les attitudes populaires les plus fortes. Les enquêtes faites par les experts américains aboutissent à des résultats dramatiques. » Dans le monde arabe, note-t-il, une majorité écrasante de la population manifeste le désir que les leaders religieux aient un rôle plus important dans la gouvernance. Un pourcentage semblable autour de 95% croit que l’unique intérêt américain pour la région est d’avoir accès au pétrole et de fortifier Israël en humiliant encore plus les Arabes. Il s’agit, selon lui, d’une opinion quasi unanime.

Les arabes ces mal- aimés

Aussi, s’il existe une quelconque expression populaire qui peut surgir dans la région ou un quelconque type de mouvement démocratique, ce ne sera pas automatiquement un gouvernement islamiste radical, en tous cas un courant islamiste plus énergique que celui qui existe actuellement en divers pays. « Je crois, estime Chomsky, que ce serait le dernier souhait des USA, toute alternative démocratique se transformera immédiatement en une féroce opposition à la Maison-Blanche. » Mais les voix en faveur d’une démocratie laïque sont également hostiles aux USA. Si elles peuvent évoquer librement, par exemple, la violation des résolutions des Nations unies, ces voix présenteraient le cas d’Israël qui bat les records de l’Irak en la matière. Mais il est clair que l’Etat hébreu jouit de la protection des Etats-Unis. Chomsky en déduit que Washington continuera à appuyer les régimes non démocratiques oppressifs de par le monde comme par le passée, de la manière dont cela se passe en Amérique latine depuis de nombreuses années. Est-ce un hasard si cette région du monde a basculé à gauche ? Hugo Chavez, porte-parole de ces protestataires, n’a-t-il pas comparé Bush au diable, du haut de la tribune onusienne ? Le leader vénézuélien a racheté un tiers de la dette argentine pour aider ce pays à se libérer de l’emprise du FMI « appendice » du Trésor des Etats-Unis qui a eu un effet dévastateur en Amérique latine. « Pourtant, l’Argentine était l’enfant modèle du Fonds monétaire, c’était merveilleux. Elle faisait tout correctement. On demandait à tout le monde de suivre les mêmes politiques. Et bien, ce qui est arrivé, c’est que cela s’est terminé par une catastrophe économique. L’Argentine est parvenue à se sortir de ce désastre en violant radicalement les principes du FMI : voilà où mènent les options suicidaires de l’impérialisme », tempête le philosophe qui avait été pris à partie par les néo-réactionnaires français, à leur tête le sulfureux mais non moins sioniste Finkielkraut, à propos de l’holocauste. « Quand on est convaincu et sûr de ses convictions, même les tempêtes les plus fortes ne peuvent ébranler notre sérénité », leur avait-il répondu indirectement avec le flegme qu’est le sien…

Parcours
Né à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1928, Noam Chomsky est un linguiste de renommée mondiale. II est aussi philosophe et homme politique radical. II est professeur à l’université du Massachusetts, membre de l’Académie américaine des arts et des sciences. II s’est vu décerner dix grades honorifiques d’universités de par le monde. En 1988, le Japon lui a remis le prix des sciences fondamentales de Kyoto. II a notamment publié Responsabilité des intellectuels (Agone 1999). La conférence d’Albuquerque (Alia 2001), De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis (Agone 2001), Deux heures de lucidité (Les Arènes 2001), La loi du plus fort (Le serpent à plumes 2002), Le bouclier américain (Le serpent à plumes 2002). Chomski sillonne le monde pour donner des conférences.
Hamid Tahri
 
  Le syndicat de la paranoïa et du crime
13-02-2008
Barack ObamaLa conférence annuelle des présidents de la myriade des organisations juives américaines se tient actuellement à Al Qods. Dans le contexte des primaires en vue de l’élection du futur occupant de la Maison Blanche, les candidats sont observés et annotés par le Lobby. Barack Obama n’avait pas soutenu pleinement la demande de Hillary Clinton que les Gardiens de la Révolution Islamique soient enregistrés comme organisation terroriste, la suspicion est donc jetée sur lui.





Certes, il a beaucoup de soutien parmi les Juifs étasuniens et la sécurité d’Israël passe avant tout pour lui, mais son manque de spontanéité pour aller bombarder de suite l’Iran est de très mauvais augure. À punir.

Malcom Hoenlein, président de cette rencontre, soupçonne une dérive de l’orthodoxie étasunienne pour son attitude vis-à-vis d’Israël dont le moindre des signes est la vente par centaines de milliers de l’ouvrage de Walt et Meirsheimer. La thèse centrale du livre en est la sujétion des affaires étrangères des US(a) aux intérêts strictement israéliens. Le seuil de tolérance de l’antisémitisme serait ainsi abaissé et autre symptôme redoutable, Ron Paul, le candidat républicain et le deuxième à être préféré de l’électorat jeune, qui affiche ne pas affectionner Israël a été capable de collecter quinze millions de dollars en deux jours.
De plus en plus, Israël est perçu comme une entité militariste comme le révèleraient des sondages commis par le Lobby.

Autrefois, un tel milieu aurait été signalé comme un Syndicat du Crime, pour toutes les exactions commises à l’encontre des Palestiniens, aujourd’hui des groupes aussi puissants sont en plus un Syndicat de la Paranoïa.

Dans l’intervalle de deux rondes de Condoleeza Rice et de David Welch, les constructions illégales de colonies vont se poursuivre. Moins d’un mois après l’annonce de la judaïsation-israélisation de Har Homa, le gouvernement sioniste promet la construction de mille nouveaux logements à Jérusalem-Est , ce qui a amené Al Qurraï ancien premier ministre de Arafat, dévoué plus que de raison à la cause sioniste, à protester que les négociations de paix qui devaient suivre la comédie d’Annapolis sont compromises.

Le Syndicat de la Paranoïa ne voit pas lorsque les assassinats d’enfants palestiniens par des soldats addictifs à la violence sous toutes ses formes et gratuites sont absous avant même qu’un quelconque procès ne soit instruit. Ses membres ont raison de devenir de plus en plus paranoïaques.
Il ne devrait pas s’étonner que les sionistes soient vus pour ce qu’ils sont, de vulgaires voleurs, la récente descente dans les boutiques de change en Cisjordanie qui a allégé les bourses déjà bien maigres des Palestiniens de huit cent quarante mille dollars est une réédition du vol du contenu des coffres de l’Autorité en 2004 à Ramallah, redoublée d’assassins.

Le plus pitoyable dans cette orgie d’injustices et d’hubris, c’est qu’il ne manque pas d’éditorialistes qui titrent sur Sderot, la nouvelle STALINGRAD, osant comparer les quelques rares victimes de roquettes artisanales, versus une moyenne quotidienne de tués de 2 à 5 par jour, aux millions de tués sous l’offensive nazie.

Pitoyable, inacceptable.


Convergence des Causes
13 février 2008
 
lundi 11 février 2008
  BERNARD KOUCHNER
Posture islamophobe

Le ministre français des Affaires étrangères ne cesse d’agir comme un éléphant dans une maison de porcelaine.Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui s’est fait le promoteur du devoir d’ingérence dans les affaires d’Etats souverains, au nom des «droits de l’homme», à qui Nicolas Sarkozy a confié le Quai d’Orsay au lendemain de son élection, ne cesse d’agir comme un éléphant dans une maison de porcelaine. Il vient encore de se signaler par une déclaration islamophobe.A un quotidien français, dans un débat avec l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, Bernard Kouchner a affirmé, ce 8 février, sans nuances ni retenue, que les valeurs fondatrices des musulmans recèlent des «facilités» pour les déviations: «Je pense que l’utilisation de la religion est pour beaucoup dans le refus de ce monde moderne. Je crois que c’est vraiment une supercherie intellectuelle, une dénaturation, une déviation de la religion islamique qui, avec le Coran, offre peut-être des facilités pour que ces déviations soient populaires. Je pense profondément que la majorité des musulmans a peur de manifester son désaccord avec l’extrémisme...Cela interdit à l’immense majorité des fidèles, des islamistes que j’appelle modérés, de se manifester.» C’est une posture islamophobe, qui dénote une ignorance et des préjugés tenaces. Tout comme l’inquisition n’est pas dans l’Evangile, le goulag n’est pas dans Marx et le sionisme n’est pas dans la Thora, la violence aveugle n’est pas dans le Coran. Ces amalgames et confusions cyniques ne servent pas le rapprochement entre les peuples.L’immense majorité des musulmans prouve tous les jours qu’elle s’oppose à tous les extrémismes. Autant opposée à ceux internes qui se manifestent au sein de leurs sociétés et à ceux étrangers, israéliens et américains, qui agressent, colonisent et occupent de manière brutale, comme en Palestine et en Irak. Les causes du désordre sont politiques avant tout, à cause, à la fois, de la loi du plus fort, de la politique des deux poids, deux mesures et des dérives de la modernité occidentale. Certes, des pesanteurs et formes de fermetures existent au sein de nos sociétés, mais la question est sociopolitique, plus que théologique. Il serait temps que les discours censés êtres de militantisme et de paix arrêtent de stigmatiser, de participer à la désinformation et reviennent à la raison. Les jugements à l’emporte-pièce et les visions arrogantes ruinent toute idée de dialogue, fragilisent toute idée d’Union en Méditerranée, d’Alliance des civilisations, de coexistence et hypothèquent l’avenir commun.Sur le plan mondial, nous sommes dans une phase de méconnaissance de l’autre, du recul du dialogue, et recul du droit. Certains s’inventent de nouveaux ennemis et tentent de semer la peur. Ils ne doivent pas nous pousser au repli, à la lassitude ou au désespoir. Dialoguer, notamment sur le plan culturel, est vital pour au moins trois raisons: -C’est une exigence du bon sens, une exigence de la raison, une exigence de nos références fondatrices- C’est une nécessité pour comprendre et honorer la vie, car rien n’est donné d’avance et personne n’a le monopole de la vérité. L’avenir est incertain. Dialoguer c’est accepter le débat franc, le témoignage de l’autre, les questions et critiques qui interpellent, dans le respect mutuel, voire l’admiration réciproque. Il est immoral et contre-productif de stigmatiser l’autre et d’opérer des amalgames. Le dialogue entre les cultures, prises dans le mouvement d’un seul et problématique monde, est impératif. Les peuples de l’Islam et les peuples européens appartiennent en grande partie à une même histoire. L’Occident a été judéo-islamo-chrétien et gréco-arabe. Les amnésies et les murs de séparation sont voués à l’échec. Nous devons tous nous déclarer acteurs d’une civilisation commune à réinventer: c’est celle d’une culture réelle dans laquelle hier des hommes vécurent ensemble, parlèrent, écrivirent réellement en arabe, en berbère, en hébreu, en grec, en latin, se mêlant sans se confondre, et procédant ainsi à former un creuset de civilisations. Il faut le rappeler, en nous projetant dans l’avenir: car nous sommes, chacun à notre manière, Orient et Occident, Nord et Sud.Par conséquent, un vrai dialogue est possible et nécessaire. Nul ne peut fuir ses responsabilités, ni au ´´Nord´´ ni au ´´Sud´´, en prenant prétexte des dérives de l’autre et en cherchant par là à faire diversion. En effet, sans syncrétisme, ni relativisme, il faut reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup de sens à parler d’«Occident» et d’«Orient» -ou de «Nord» et de «Sud». Non seulement à cause du passé imbriqué, mais parce que la vérité aujourd’hui est qu’il y a un mode de vie mondialisé et que ce mode sous les figures du Marché, de la technique et de la rationalité instrumentale, malgré des acquis prodigieux, s’éprouve actuellement lui-même comme une impasse. Dès lors, plutôt que d’accuser l’autre, d’évoquer des affrontements ou des divisions, il devient urgent de travailler ensemble, de penser à ce qui désormais fait question pour tous à partir d’un destin commun. Car les défis culturels de la méconnaissance, et politiques du recul du droit et économiques et écologiques du Marché-Monde, sont les mêmes pour tous, par-delà le degré d’acuité pour telle ou telle région. Puisqu’on ne peut ignorer ni les rencontres bénéfiques du passé, ni les incertitudes communes de notre époque, pourquoi ne serions-nous pas capables de nous penser aujourd’hui peuples euro-méditerranéens comme un nouveau creuset pour une culture universelle encore inédite? Cela est possible, reste à mettre fin à l’islamophobie et au déni de justice que subit le peuple palestinien.

(*) Professeur des Universitéswww.mustapha-cherif.comMustapha CHERIF
 
mardi 5 février 2008
  La preuve par l’Afghanistan



05-02-2008
Plus de sept années après l’invasion de l’Afghanistan présentée sous le prétexte de toutes les façons hideuses d’une vengeance américano-occidentale de la destruction des deux tours jumelles du World Trade Center, théorie du complot admise ou pas, les US(a) se posent la question de cette guerre impossible à gagner.Conçu sur le modèle de l’Iraqi Study Group, un think tank a élaboré une stratégie nouvelle en partant du constat que la Résistance afghane, appelée par l’envahisseur les Talibans reprennent l’offensive sur le terrain depuis deux années.Ce rapport remis par l’Afghanistan Study Group la semaine dernière commençait par cette mise en garde : ‘Ne pas faire d’erreur’. Le Sénateur John Kerry, l’un de ses membres, a rappelé qu’au Vietnam d’avoir remporté toutes les batailles n’a pas conduit à la victoire finale. L’essentiel des recommandations repose sur un nécessaire découplage entre l’Irak et l’Afghanistan et l’amélioration du système bureaucratique qui régit actuellement les affaires militaires et civiles. Après un petit couplet sur la nécessaire guerre contre la culture du pavot qui représente aujourd’hui 60% du PIB de ce pays ramené à l’âge de pierre par le pilonnage ennemi, les Étasuniens envisagent un commandement unifié des forces de l’Otan et de l’ONU présentes en principe pour aider à la reconstruction, étant entendu bien sûr que son contrôle reviendrait aux Étas-Unis. Les exhortations de Robert Gates à l’endroit de ses alliés les plus fidèles et obéissants comme l’Allemagne, la Norvège, le Canada pour qu’ils envoient plus de troupes à exposer dans les zones Sud contrôlées largement par la Résistance afghane restent sans effet.La visite cette semaine de Mme Condoleezza Rice à Londres souligne l’importance de la crise ouverte au sein de l’Otan quant aux stratégies divergentes des différents atlantistes entraînés malgré eux dans une guerre absurde. Hamid Karzaï a refusé que Lord Ashdowns ne soit le coordonnateur de l’action otanesque, arguant des piètres performances britanniques dans la zone du Helmand.En réalité, ni Gordon Brown, ni Angela Merkell, ni Stephen Harper ne veulent engager des troupes dans un combat douteux et perdu d’avance. Ils ne souhaitent pas non plus déployer davantage de technologie rutilante mais inopérante dans ces guerres asymétriques.La réunion des ministres de la défense des pays de l’Otan se tient cette semaine à Vilnius et sera peut-être l’occasion d’ exposer ses différends.L’Afghanistan démontre une nouvelle fois que les armées des envahisseurs tout au long des siècles sont toujours venues s’échouer sur ses contreforts.L ‘armée étasunienne a été créditée de nombreuses incursions dans le Pakistan limitrophe exerçant un ‘droit de poursuite’ qu’elle s’est arrogée, bombardant et assassinant de nombreux civils.Cette intrusion n’est du goût ni de Pervez Musharaf ni de son nouvel allié chinois.

Convergence des Causes4 février 2008
 
  Le président iranien a inauguré le premier centre spatial



04-02-2008
Le président Mahmoud Ahmadinejad a "inauguré le premier centre spatial construit localement, comprenant le satellite Omid (Espoir), une station de contrôle souterraine et un pas de tir".Ce premier centre spatial, devrait être utilisée "bientôt" pour le lancement du satellite iranien Omid.« Omid » est le premier satellite de la République Islamique d’Iran qui devrait être lancé et qui les dernières technologies modernes construit exclusivement par des scientifiques iraniens.un lance-fusées appelé à placer en orbite le premier satellite de recherche scientifique du pays.Le lancement interviendrait dans un avenir proche. Le lanceur iranien qui devrait mettre en orbite le premier satellite entièrement iranien, a été assemblé récemment a affirmé le président de la commission pour les affaires étrangères et la sécurité nationale du Parlement iranien, Allaeddin Boroudjerdi.

Source: Irna4 février 2008
 
samedi 2 février 2008
  Démocratie crimes et corruption, produits d’importation en Irak
02-02-2008

Une enquête a été menée conjointement par un institut britannique Opinion Research Business (ORB) et un partenaire irakien Independant Institute for Administration and Civil Society Studies (IIACSS) qui a évalué le nombre de décès due à l’invasion puis l’occupation de l’Irak entre mars 2003 et août 2007.

L’ étude est basée sur les données recueillies lors d’un interrogatoire mené en face à face auprès de 2414 Irakiens âgés de plus de 18 ans, échantillon représentatif des 4,05 millions de foyers recensés en 1997.
Les personnes interrogées ont été questionnées sur le nombre des membres de leur famille décédées depuis mars 2003 de mort non naturelle résultant de violences liées à la guerre.
Un cinquième des foyers a perdu au moins un membre de sa famille en raison de l’invasion et de l’occupation.
Le traitement statistique des données donne un nombre de 1 033 000 décès « excédentaires », avec une marge d’erreur de 1,7%, l’intervalle est entre 946 000 et 1 120 000 pertes humaines sur une population de 27 millions d’âmes.
La zone géographique la plus atteinte est celle de Baghdad avec 40% des foyers qui ont perdu au moins un membre de leur famille.

Le nombre des déplacés selon les estimations de l’ONU est d’au moins quatre millions et plus de la moitié d’entre eux ont gagné des pays voisins comme la Syrie et la Jordanie.

Un très petit nombre de réfugiés de l’ordre de 20 000 a tenté de retourner depuis la Syrie selon le Croissant Rouge ce mois de décembre mais sans pouvoir retrouver leur situation et domicile antérieurs .
Les associations de défense des migrants insistent sur le très faible nombre de droits d’asile accordé aux Irakiens fuyant les zones de guerre par les pays qui ont apporté le désordre, la destruction et la mort chez eux au nom d’une démocratie à l’occidentale.

La démocratie à l’occidentale, représentée très valablement par les compagnies pétrolières étasuniennes, a également prévu de donner 5 millions de dollars à chaque député du Parlement qui voterait en faveur de la Loi sur le Gaz et le Pétrole. Laquelle loi a été taillée pour servir leurs intérêts au détriment de ceux du peuple irakien toujours sous les bombardements et subissant les exactions des psychopathes enrôlés dans l’armée régulière ou dans les contingents des mercenaires qui jouissent d’impunité décrétée par Bush et approuvée par les élus étasuniens pour leurs crimes.

Il s’agit bien d’un habitus occidental qui lie liberté, corruption et crime. Le prix est vil si l’on compare les 138 députés à circonvenir à 5 millions l’unité en comparaison aux deux millions de barils déjà extraits par jour depuis le sous-sol irakien à 100 dollars l’unité.

Convergence des Causes

 
"Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." Malcom X

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