Les Us(a) vacillant mais toujours criminels 13-04-2008 Des sources du ministère de la Santé en Irak ont indiqué ce vendredi que 289 personnes ont trouvé la mort et 1448 ont été blessées en deux semaines depuis que l’attaque contre Sadr City a été lancée le 25 mars par l’armée d’occupation contre ce quartier pauvre de Baghdad.Bien plus que le nombre de morts déplorées dans les exactions racistes commises par les Tibétains contre les Hans et les Huis et leur répression par l’armée chinoise qui a valu tant de pages et d’heures d’émission dans les masses medias occidentaux et apparentés.L’administration Bush continue de négocier avec Maliki, au moment même où « sa » stratégie de reconquête de Bassorah a été désavouée par Petraeus, de part le statut d’impunité des forces militaires et des mercenaires étasuniens. Ce traité serait contraignant pour les Irakiens qui n’auront aucun droit de se plaindre des crimes patents de Blackwater par exemple dont le contrat a été reconduit pour un an en Irak malgré les résistances du gouvernement de collaboration qui voulait se faire sur ce point le porte-parole de la majorité du peuple. L’armée étasunienne peut initier toute opération militaire à sa convenance et jeter en prison tout citoyen irakien sans en référer au gouvernement « souverain » qu’elle a mis en place.D’autre part, le second accord non contraignant porterait sur une coopération politique, économique, culturelle et requerrait une ratification par le Sénat.Les deux contrats sont censés remplacer l’autorisation provisoire (et qui prend fin en décembre 2008) accordée par l’ONU à la Coalition d’occuper l’Irak.Après les longues auditions du Général David Petraeus devant le Sénat où il a prêché un stationnement des forces étasuniennes indéfiniment et sans soustraire la moindre des unités déjà présentes après juillet, le Secrétaire d’État à la défense s’est permis de dire à peu près le contraire. Robert Gates, assisté du l’amiral Mullen, dit son intention de retirer des soldats d’Irak après une courte pause de 45 jours cet été au profit de l’Afghanistan.Il apparaît que la chose militaire est bien devenue multicéphale dans cet empire incapable de tenir deux petits pays. À eux deux, ils totalisent moins de trente millions d’habitants et surtout sont dépourvus d’armes de destruction massive que les occupants déversent quotidiennement sur eux : bombes, missiles, bombes à phosphore et à uranium appauvri.Le Pentagone n’a pas trouvé de réponse satisfaisante lors du dernier sommet de l’OTAN chez ses partenaires. Les mille soldats français ne combleront en aucune manière le déficit de plusieurs dizaines de milliers d’hommes requis pour tenir ne serait-ce qu’une fraction significative de l’Afghanistan.Déficit en hommes non compensé par un déficit pas moins catastrophique en matériel en particulier en avions de combat. Aussi bien l’Us Navy que les Marines ou l’US air Force se retrouvent avec une flotte vieillie et surutilisée. Les retards de fabrication du futur avion le F-35 reculent à des limites non encore définies, à un horizon postérieur à 2030, le renouvellement de l’aviation.