ELECTRON LIBRE
Le blog de Abdelkader Dehbi
22.09.2007
DROIT DE REPONSE
- A l'adresse de Mme Leila Aslaoui, à propos de sa chronique mettant en cause ma personne (cf: Le Soir d'Algérie daté du 22 Septembre 2007, en 6ème colonne de la page 06)(http://www.lesoirdalgerie.com/pdf/2007/09/22/p06chronique.pdf )
En attendant que soit publié ce droit de réponse que je viens d'adresser au quotidien "Le Soir d'Algérie", je vous informe par correction, que je le publie par anticipation dans mon blog, sous lien
http://abdelkader.blogs.nouvelobs.com/Je voudrais tout d'abord vous dire combien je suis étonné de voir une personne comme vous, - je veux dire le personnage "en situation" que vous semblez vouloir donner de vous-même -, verser dans la facilité de la mauvaise foi, en interprétant ma Lettre ouverte au Chef de l'Etat, comme une "demande d'emploi". Dieu merci, il sera aisé pour les lecteurs, de prendre cette lettre pour ce qu'elle est, c'est-à-dire une opinion d'un citoyen ordinaire, adressée au Chef de l'Etat, sur la situation socio politique inquiétante dans laquelle s'enfonce le pays.Puis, vous passez au stade du persiflage en faisant allusion à ma génération, citant Bert Smith: "Etre vieux c'est quand vous connaissez toutes les réponses, mais personne ne vous pose de questions". Le seul problème, c'est que vous oubliez ce me semble, un détail de poids: à savoir que nous n'avons pas – que nous n'avons plus ? - forcément les mêmes références. Vous vous revendiquez de la "modernité". Je me revendique de la Tradition, en tant que dans le milieu musulman traditionnel où je vis, la place des "vieux" – comme vous dites – se trouve précisément sacralisée au sommet de la pyramide familiale au sein de laquelle ils sont adulés, souvent consultés et toujours écoutés. Les personnes âgées des sociétés traditionnelles ne connaissent pas en tout état de cause, la triste déchéance des établissements du genre "diar al 'Adjaza" – ou asiles de vieillards à la périphérie de nos grandes villes - où ils sont placés, j'allais dire abandonnés. Souvent par leurs propres enfants. Souvent aussi, - comme cela s'est vu -, en vertu d'un décret irréversible de cette nouvelle race d'épouses du genre "qui se la jouent branchées" en se piquant de cette "modernité" imbécile et creuse et en prétendant imposer à nos sociétés traditionnelles, une nouvelle "configuration" familiale à deux générations; au nom de cette "modernité importée" par les tenants de cette nouvelle Eglise qui s'intitule tantôt "laïcité", tantôt "modernité.Enfin, vous en arrivez dans vos transes à me faire – bien involontairement - l'honneur de me jeter dans le même panier que le respectable et vénéré Cheikh Al-Qaradhaoui. Je cite:""Un Quaradhaoui qui a été soigné par d'authentiques républicains à l'hôpital militaire Aïn Naâdja, mais ne cesse de voir en eux des extrémistes, des éradicateurs….""Encore un syndrome "républicain" que cette manie de la récup' et de l'esbroufe intellectuelle, qui voudrait suggérer que l'art de la médecine ou les autres savoir-faire scientifiques et technologiques seraient l'apanage exclusif des "républicains éradicateurs" comme vous dites vous-même. Comme s'il n'y avait pas dans les milieux traditionalistes musulmans, d'authentiques savants dont certains - pour ne parler que des algériens -, se sont trouvés par centaines, pour ne pas dire par milliers, obligés de s'exiler, pour conjurer la marginalisation, voire la répression, par le seul fait qu'ils osent afficher leur pratique religieuse. Bien entendu, je n'aurais pas le manque de galanterie et encore moins la cruauté de vous demander de nous préciser votre propre génération pour que je ne commette pas une erreur de jugement en me fiant à la photo que nous offre de vous "Le Soir d'Algérie"…..
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